Le militant Amine Kessaci (au centre) et sa mère Ouassila Benhamdi (en blanc à gauche), lors d’un rassemblement en hommage à Mehdi Kessaci, à Marseille, le 22 novembre 2025.

Le militant Amine Kessaci (au centre) et sa mère Ouassila Benhamdi (en blanc à gauche), lors d’un rassemblement en hommage à Mehdi Kessaci, à Marseille, le 22 novembre 2025. CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

Lire plus tard

Google Actualités

Partager

Facebook

Bluesky

E-mail

Copier le lien

Envoyer

S’abonner pour lire

« C’est là-bas, je reconnais la pharmacie que j’ai vue à la télé. » Il n’est pas treize heures, ce samedi 22 novembre, quand Iwad se dirige d’un pas décidé vers le rond-point Claudie Darcy. Dès que l’agent de surveillance de 41 ans a su qu’un rassemblement était organisé en hommage au jeune Mehdi Kessaci, assassiné jeudi 13 novembre à Marseille, le Toulonnais n’a pas hésité. « On a passé un sacré cap. Il a été tué uniquement parce que son frère lutte contre le narcotrafic », lâche-t-il en rappelant que la victime de 20 ans, inconnue de la police et de la justice, attendait sa mère au bas d’un centre médical. « On est tous concernés. Comment ne pas l’être ? », dit-il en approchant des lieux de l’assassinat, où le sol est couvert de fleurs et de bougies qui ne résistent pas au mistral.

C’est là, dans le 4e arrondissement de Marseille, au pied de l’Hôtel du Département, que l’association d’Amine Kessaci, Conscience, a appelé à rendre hommage à son frère à 15 heures, lors d’une marche blanche. « Justice pour Mehdi. 20 ans. Mort pour rien », lit-on sur des affiches collées sur des po…

Article réservé aux abonnés.

Se connecter

Envie de lire la suite ?

Tous nos contenus exclusifs en accès illimité

S’abonner 7,99€ 3,99€/mois pendant 1 an

ou

Subscribe with Google