Pourquoi faire acte de candidature…
Pourquoi faire acte de candidature ? « Parce que je suis enraciné dans cette ville, dit le prétendant. J’y ai 1 001 souvenirs de gamin. J’ai Le Bouscat chevillé au cœur », glisse celui qui se qualifie de « régional de l’étape ».
Soit, mais convoquer l’enfance ne suffit pas à légitimer l’envie d’être tête de liste. « Après dix-sept ans d’expérience dans ses équipes, Patrick [Bobet] m’a demandé de prendre sa succession, ajoute-t-il. C’est une décision mûrement réfléchie, préparée de longue date. »
Gwenaël Lamarque revendique une « excellente connaissance » des services municipaux, des agents et des dossiers cruciaux. « Je sais comment fonctionne la collectivité. Occuper le poste de premier adjoint a renforcé cette connaissance », ajoute l’élu de 47 ans, autoproclamé candidat de la « stabilité » politique locale.
Avec Maël Fetouh
Maël Fetouh, adjoint en charge de la cohésion, le suit de près dans cette campagne. « C’est un tandem. Nous préparons ensemble la composition de la prochaine équipe », assume Gwenaël Lamarque, qui pourrait lui accorder un poste de premier adjoint en cas de victoire.
Avec le retrait du maire sortant en mars prochain, il y aura forcément du renouvellement. « On souhaite une équipe d’ouverture et de rassemblement. Des personnes de confiance qui s’investissent pour l’intérêt général dans un projet communal transpartisan », décrit-il, en excluant d’emblée tout rapprochement avec les thèses du Rassemblement national et de son candidat Ivan Gratte, y compris dans l’hypothèse d’un deuxième tour serré.