Alors que les instances russes, ukrainiennes et américaines sont réunies ce dimanche 23 novembre à Genève (Suisse) pour travailler à un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine, le chancelier allemand Friedrich Merz a exprimé son inquiétude sur le succès de cette rencontre.
Le chancelier allemand Friedrich Merz s’est dit ce dimanche 23 novembre « sceptique » sur les chances de parvenir à un accord sur le plan en 28 points de Donald Trump pour l’Ukraine d’ici ce jeudi 27 novembre, date butoir fixée par le président américain.
« Je ne suis pas encore convaincu que les solutions souhaitées par le président Trump seront trouvées dans les prochains jours », a déclaré Friedrich Merz lors du sommet du G20 à Johannesburg (Afrique du Sud), ajoutant qu’il était « sceptique quant à la possibilité d’un tel résultat compte tenu des divergences actuelles ».
« Le plan du président Trump doit arriver à une conclusion jeudi, mais nous en sommes encore loin », a ajouté le dirigeant allemand, disant douter « qu’un tel résultat soit possible compte tenu des divergences actuelles ».
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Ce plan en 28 points, que l’administration américaine présente désormais comme « un cadre pour des négociations », vise à mettre fin au conflit en Ukraine déclenché en février 2022 par la Russie.
« Trouver un point d’accord »
Il fait écho à plusieurs exigences de Moscou et a suscité l’opposition de Kiev et de ses alliés européens. Des responsables de la sécurité nationale ukrainiens, européens et canadiens se sont réunis dimanche à Genève dans l’espoir de « régler les derniers détails » du plan américain.
« La tâche consiste désormais à faire du plan (…) un document viable », a encore déclaré Friedrich Merz. Il a indiqué avoir fait une proposition, actuellement en discussion à Genève, qui pourrait permettre de « faire au moins un premier pas jeudi ».
« Si les 28 points énumérés sont trop nombreux (…) alors j’aimerais au moins essayer de trouver un point sur lequel un accord peut être trouvé », a-t-il déclaré, sans donner plus de détails.
Le chancelier allemand a déclaré qu’il était important de déterminer « quelles garanties de sécurité peuvent être données pour vraiment garantir un éventuel accord avec la Russie ».
Il a rejeté le point du plan qui prévoit le retour de la Russie au sein du G8. « Si un changement doit intervenir, il ne sera décidé que par l’ensemble des membres actuels du G7, et pour l’instant, je ne vois pas (…) de volonté de réadmettre la Russie dans ce cercle », a-t-il déclaré.