Un atelier numérique sur l’intelligence artificielle générative a été organisé mercredi soir à la médiathèque. Animé par René-Louis et Nathan, deux conseillers numériques de Rennes métropole, il a permis de mieux cerner cet outil.

La séance a débuté par un test de Turing de 1950, où il est impossible de distinguer les réponses d’un humain ou d’une intelligence artificielle.  Il est obsolète aujourd’hui , précisent les animateurs.

Ils ont retracé l’historique, en citant notamment deux machines : Deep Blue qui bat le champion Garry Kasparov aux échecs en 1997 et AlphaGo qui bat le champion mondial de go en 2016. Avant l’arrivée de ChatGPT, fin 2022.

Les animateurs ont ensuite défini l’intelligence artificielle générative, qui « vise à produire de nouvelles données qui ressemblent à celles créées par des êtres humains, sous forme de texte, d’image ou de musique ». Après un aperçu des cinquante intelligences artificielles génératives les plus utilisées, les deux spécialistes en ont expliqué le fonctionnement, à base de probabilité, avec une phase d’entraînement.

Les participants se sont ensuite lancés dans la rédaction de questions ou prompts sur Mistral AI.  L’intelligence artificielle générative se nourrit de ce qu’il y a sur internet. 

La séance s’est terminée sur les dérives et les risques de cet outil.  Il faut plutôt utiliser l’intelligence artificielle générative dans des domaines qu’on maîtrise , ont préconisé les conseillers numériques.