Israël a tué ce dimanche à Beyrouth l’un des plus hauts cadres militaires du Hezbollah et l’un des derniers rescapés de la première génération de combattants de la milice chiite libanaise.

Après avoir à plusieurs reprises échoué à l’éliminer, Israël est finalement parvenu à tuer dimanche à Beyrouth Haytham Ali Tabatabai, un des plus hauts cadres militaires du Hezbollah et l’un des derniers rescapés de la première génération de combattants de la milice chiite libanaise, crée par l’Iran en 1982 à Beyrouth.

Sa neutralisation est une perte importante pour le « Parti de Dieu », qui a été décapité l’an dernier avec la mort de son chef Hassan Nasrallah, et qui a perdu une grande partie de sa direction militaire dans des attaques ciblées de l’armée israélienne. Depuis, la milice, qui a dû abandonner une partie de ses armes au sud du Liban, cherche à reconstituer ses forces dans une semi-clandestinité, mais encore insuffisante pour empêcher Israël d’éliminer ses ennemis.

Agé de 57 ans, Haytham ali Tabatabai était né à Dahiyeh, le fief du Hezbollah dans le sud de Beyrouth où il a été tué, de mère libanaise et de père iranien. Sa binationalité en faisait un rouage important dans…

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Le Figaro

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