Par

Lucie Fraisse

Publié le

24 nov. 2025 à 17h28

C’est une affaire qui, en ces temps de frénésie du Black Friday et autres courses de Noël, devrait en inciter plus d’un à se faire livrer ses colis chez un commerçant ou dans des casiers surveillés plutôt que directement dans les boîtes aux lettres.

Les colis disparaissaient des boîtes aux lettres

Depuis quelque temps, des habitants du quartier Château de l’Hers, à Toulouse, ne recevaient pas leurs colis. Si la plupart réglaient le problème directement avec les transporteurs ou le site marchand sur lequel ils avaient fait leurs achats, certains sont allés porter plainte au commissariat.

Un nombre de plaintes significatif qui a alerté les policiers.

Une source donne un indice précieux

Aussi, quand une source leur a conseillé de s’intéresser à deux femmes circulant dans un Renault Kadjar, les forces de l’ordre ont pris l’information au sérieux.

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Et bien leur en a pris : lors d’une patrouille dans le quartier menée vendredi 21 novembre 2025, les policiers de la Bac aperçoivent une Renault Kadjar dont l’immatriculation correspond à celle partielle donnée par leur source.

De loin, ils voient une femme qui s’approche du véhicule, y dépose quelque chose et repart.

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Deux occupants dans la voiture et des colis ouverts

Les hommes de la Bac s’approchent alors de la voiture. À son bord, une jeune femme au volant et un homme sur le siège passager. À l’arrière, des colis ouverts

Les policiers interrogent alors les deux occupants du véhicule sur la femme qui vient de s’approcher de la voiture avant de s’en éloigner. La conductrice donne son identité.

Du stylo, aux décos de Noël en passant par du matériel high tech

Les policiers découvrent alors qu’il s’agit d’une femme née en 73, qui réside à Toulouse. Ils se rendent à son domicile.

Sur place, ils trouvent des colis éventrés et plus de 200 objets, allant du simple stylo jusqu’au petit matériel informatique ou high tech, en passant par les décos de Noël ou des vêtements.

Elle possédait plusieurs clefs de facteur

Placée en garde à vue, la femme explique qu’elle a plusieurs clefs de facteur qui permettent d’ouvrir toutes les boîtes aux lettres. Ce qu’elle ne se prive pas de faire, depuis au moins six mois. Sans voiture, elle se fait aider de la jeune conductrice du Renault Kadjar qui lui sert de chauffeur.

L’écumeuse de boîte aux lettres reconnaît les faits qui lui sont reprochés et explique qu’elle revendait son butin, notamment à des connaissances. Elle sera convoquée ultérieurement devant la justice dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

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