Début novembre, Zaïm Bouhafs, élu échirollois et président du groupe des “Insoumis unitaires” (quatre conseillers municipaux) apportait son soutien à la communiste Amandine Demore, maire, pour les prochaines municipales. Une prise de position qui n’a pas échappé au “Comité électoral” de La France insoumise (LFI) qui a lui-même informé le “Comité de respect des principes” du mouvement. Ce dernier a ainsi décidé de suspendre Zaïm Bouhafs « au moins jusqu’à la fin des élections municipales de 2026 », pour « non-respect des procédures de désignation des candidats soutenus par la France insoumise ». Car c’est un autre candidat, Antar Labiod, qui mène la liste Échirolles A’venir , que LFI avait désigné début septembre.

Désormais, « il ne lui est donc plus possible » pour Zaïm Bouhafs de se revendiquer de La France insoumise, d’utiliser son logo, de parler au nom de LFI auprès de médias ou d’organisations politiques et de participer aux événements internes de notre mouvement (réunions de groupe d’action, de boucle départementale, etc.) », indique le Comité de respect des principes dans un communiqué ce lundi.

Cette décision à Échirolles n’est pas sans rappeler ce qu’il s’est passé à Grenoble mi-octobre pour Alan Confesson : il a été suspendu après avoir rejoint la liste de Laurence Ruffin et critiqué Allan Brunon, tête d’une liste LFI autonome pour les municipales. Début octobre, c’est la conseillère régionale insoumise Émilie Marche qui avait subi le même “sort” après avoir exprimé son désaccord avec la stratégie de son mouvement de faire une liste autonome à Grenoble.