L’institution judiciaire doit enfin mettre un terme à cette forme tenace d’aversion pour la sanction.

Les scénaristes prétendent parfois que les faits les plus invraisemblables font les meilleures intrigues : l’affaire d’Ouaihid Ben Faïza, ce narcotrafiquant multirécidiviste classé parmi les plus dangereux de France, connu pour une évasion spectaculaire avec la complicité d’un commando armé, et libéré, contre l’avis du parquet et du directeur de l’établissement pénitentiaire, sans escorte, pour un « entretien d’embauche », à quatre ans de la fin de sa peine, remplit haut la main les critères, tant elle est inconcevable et, pour tout dire, insoutenable. Lundi, donc, le baron du trafic de drogue en Seine-Saint-Denis était attendu par sa femme à la sortie de la prison de Vendin-le-Vieil pour une virée en toute liberté – avec la bénédiction de la justice.

Le nouvel établissement dit de haute sécurité accueille – le verbe semble mieux convenir à la situation qu’« emprisonner » – également Salah Abdeslam, terroriste du commando sanglant du 13 novembre 2015, dont on a découvert…

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Le Figaro

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