Invité de l’émis­sion « Universo Valdano » sur la chaîne espa­gnole Movistar+, un an après avoir pris sa retraite spor­tive, Rafael Nadal a abordé de nombreux sujets parmi lesquels sa fin de carrière compliquée. 

« Je n’ai aucun mauvais souvenir de cette période. Il y a des gens qui, et c’est logique, pensent que j’au­rais dû arrêter plus tôt, que la fin n’avait pas de sens. Pour moi, cela avait un sens : il faut agir en fonc­tion de ce que l’on est. J’ai agi en consé­quence. J’ai essayé d’épuiser toutes mes options jusqu’à ce qu’il n’y en ait vrai­ment plus. J’aimais ce que je faisais. Je ne me suis pas retiré parce que j’étais fatigué de ce que je faisais ou parce que je n’avais plus la moti­va­tion néces­saire. Je me suis retiré parce que mon corps ne pouvait plus suivre. J’étais toujours heureux de faire ce que je faisais. À un moment donné, j’ai réalisé que je pouvais encore concourir, mais pas au niveau dont j’avais besoin pour conti­nuer. J’ai poussé ma carrière à ses limites, aussi loin que je pouvais la pousser. »