Exemple révélateur selon ces mamans d’élèves, l’accès à la nouvelle salle multi-activités adossée à l’établissement scolaire. « On nous a vendu une salle pour les enfants, alors qu’ils n’y ont pas accès. Que c’était pour l’école alors que c’est surtout pour le club de basket », pointe Gwendoline Ordas.

Le maire s’inscrit en faux. « Actuellement, je n’ai pas de demande des enseignantes pour utiliser cette salle, qui sert aussi bien au club de basket, qu’à la gym volontaire ou à la Marpa », dit Jean Dreuil, évoquant des jalousies « Je n’ai jamais connu une telle situation en 37 ans de mandat, dont 25 comme maire », rajoute l’élu.

Réparations et entretien

Ces parents d’élèves membres de la commission cantine ont eu la surprise de ne plus y être invités ; un choix assumé par Jean Dreuil. Ils ont, par ailleurs, poursuivi leurs démarches en faveur de la sécurisation des écoles, où sont scolarisés une centaine d’enfants. « On a fait venir l’inspecteur d’académie du secteur lors du conseil de juillet 2024, le maire a quitté la réunion alors que l’on devait réaliser un état des lieux des réparations à faire. Nous l’avons donc fait de notre côté et envoyé à l’ensemble des élus, parents, et les représentants de l’Éducation nationale », poursuit Marianne Paixao, photos en main, précisant que certains petits travaux avaient été réalisés depuis.

Et les représentants des parents d’élèves de pointer l’enveloppe promise, dans le cadre des travaux du complexe scolaire, achevés dans sa première phase – le restaurant scolaire et la salle multi-activités – la deuxième ayant été interrompue. « De l’argent qui pouvait aller à l’entretien », indiquent-ils, regrettant que les écoliers ne puissent plus avoir accès à une partie de la cour en raison de son mauvais état.

Au rang des autres griefs : l’accueil périscolaire non adapté dans l’ancienne cantine, l’ajout de portemanteaux au restaurant scolaire, l’absence d’augmentation de la subvention aux écoles, une demande de convention avec le centre de loisirs de Sainte-Colombe… « On avait aussi réclamé un Abribus, on a eu un haut vent », décrie Gwendoline Ordas.