Alors que ce week-end était l’occasion pour la France entière de dénoncer le narcotrafic à travers la mobilisation suite à l’assassinat du frère d’Amine Kessaci, l’interview d’Allan Brunon nageait à contre-courant.

A nos confrères d’Actu Grenoble, le candidat LFI aux élections municipales déclarait qu’en cas de victoire en mars prochain, son « équipe n’aura pas vocation à faire la chasse aux dealers ».

Allan Brunon fustigeait aussi la vidéoprotection qui « ne fonctionne pas » contre le trafic de drogue et promettait de ne pas armer la police municipale grenobloise car « plus d’armes est égal à plus de drames ».

Face au tollé provoqué à droite et sur les réseaux sociaux, le jeune candidat insoumis est resté campé sur sa position : « À Grenoble, nous pensons à soulager la souffrance du peuple et à l’avenir de nos enfants, difficile à comprendre pour vous, monsieur, le condamné pour corruption de mineur et adepte des propositions inutiles. La police municipale ne fera pas le travail de la police nationale ».

Le discours d’Allan Brunon séduira-t-il les Grenoblois, qui font face à des fusillades liées au trafic de drogue quasi-hebdomadaires ?