Alors que ce week-end était l’occasion pour la France entière de dénoncer le narcotrafic à travers la mobilisation suite à l’assassinat du frère d’Amine Kessaci, l’interview d’Allan Brunon nageait à contre-courant.
A nos confrères d’Actu Grenoble, le candidat LFI aux élections municipales déclarait qu’en cas de victoire en mars prochain, son « équipe n’aura pas vocation à faire la chasse aux dealers ».
Allan Brunon fustigeait aussi la vidéoprotection qui « ne fonctionne pas » contre le trafic de drogue et promettait de ne pas armer la police municipale grenobloise car « plus d’armes est égal à plus de drames ».
Face au tollé provoqué à droite et sur les réseaux sociaux, le jeune candidat insoumis est resté campé sur sa position : « À Grenoble, nous pensons à soulager la souffrance du peuple et à l’avenir de nos enfants, difficile à comprendre pour vous, monsieur, le condamné pour corruption de mineur et adepte des propositions inutiles. La police municipale ne fera pas le travail de la police nationale ».
À Grenoble, nous pensons à soulager la souffrance du peuple et à l’avenir de nos enfants, difficile à comprendre pour vous, monsieur, le condamné pour corruption de mineur et adepte des propositions inutiles.
La police municipale ne fera pas le travail de la police nationale. pic.twitter.com/6wugrkIxhK
— Allan Brunon (@allanbrunon) November 24, 2025
Le discours d’Allan Brunon séduira-t-il les Grenoblois, qui font face à des fusillades liées au trafic de drogue quasi-hebdomadaires ?