En ouverture d’une visioconférence de la « coalition des volontaires » qui soutiennent Kiev, Emmanuel Macron a affirmé mardi 25 novembre qu’il y avait « enfin une chance de réaliser de vrais progrès vers une bonne paix » entre l’Ukraine et la Russie. « Mais la condition absolue pour une bonne paix, c’est une série de garanties de sécurité très robustes et pas des garanties uniquement sur le papier », a souligné le président français.
Ces déclarations interviennent au moment où la diplomatie fonctionne de nouveau à plein régime pour tenter de trouver un règlement négocié à la guerre, après la publication d’un plan américain qui fait l’objet de tractations depuis plusieurs jours. « Nous sommes clairement à un moment crucial. Les négociations bénéficient d’un nouvel élan et nous devons profiter de cette impulsion », a appuyé Emmanuel Macron.
« D’immenses progrès », selon la Maison-Blanche
Dans le même temps, la Maison-Blanche a indiqué que des discussions supplémentaires avec l’Ukraine et la Russie étaient nécessaires pour régler quelques points « sensibles, mais pas insurmontables ». « La semaine passée, les États-Unis ont fait d’immenses progrès en vue d’un accord de paix en faisant venir à la fois l’Ukraine et la Russie à la table des négociations », a déclaré sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.
Plusieurs médias américains avaient rapporté plus tôt mardi, citant un responsable américain anonyme, que les Ukrainiens avaient « accepté un accord de paix ». Selon le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien Roustem Oumerov, Kiev entend « organiser la visite du président Zelensky aux États-Unis dès que possible en novembre pour finaliser les étapes restantes et parvenir à un accord avec le président Trump ».
Entre-temps, le secrétaire américain à l’Armée de terre, Dan Driscoll, s’est rendu à Abou Dhabi pour y rencontrer une délégation russe. « Les pourparlers se déroulent bien et nous restons optimistes », a déclaré le lieutenant-colonel Jeff Tolbert, rendant compte de ces discussions lundi soir et mardi à Abou Dhabi.