Deux procédures lancées le même jour et contre une même cible. Lactalis, fabricant des lignes de produits laitiers Président, Kraft Heinz ou encore de la mozzarella Galbani doit être assigné ce mardi 25 novembre devant le tribunal des affaires économiques de Paris et devant le Parquet national financier (PNF) pour escroquerie. A l’origine de ces procédures, l’association «Justice pour nos primes» d’Alexandre et Maxime Renahy et près de 500 salariés et ex-salariés de Lactalis. Pour les deux actions, l’objectif reste le même. Contraindre le groupe de produits laitier aux plus de 30 milliards de chiffres d’affaires et aux 90 000 salariés à travers le monde, à publier ses comptes consolidés. En clair, ceux de l’ensemble de ses filiales de manière à avoir la vue la plus complète de l’activité de l’industriel.

Une obligation légale, mais à ce jour sanctionnée par une simple amende symbolique. Or, Lactalis a fait l’objet d’un vaste contrôle fiscal qui l’a amené à s’acquitter d’