Gilles Simeoni a eu le privilège d’assister ce samedi 26 avril, au sein de la délégation française, à la cérémonie d’enterrement du pape François à Rome.

« Nous avions demandé aux ambassades de France au Vatican et à Rome une place officielle, raconte le président de l’Exécutif de Corse. Avisé, l’Élysée m’a proposé d’intégrer la délégation dirigée par Emmanuel Macron ».

« Je n’en tire aucune fierté personnelle mais je suis heureux pour nous, collectivement »

Comme les 160 autres délégations étrangères, celle-ci était très restreinte, composée du président de la République, de la première dame, des ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur, des ambassadeurs de France près le Saint-Siège et en Italie, des représentants du culte français, des maires de Paris et de Marseille et de Gilles Simeoni.

Ce dernier commente : « J’étais placé derrière le carré des chefs d’État et membres du gouvernement. Je n’en tire bien sûr aucune fierté personnelle mais je suis heureux pour nous, collectivement. La Corse a été le dernier voyage du pape François, il avait vécu avec nous un moment intense de communion. Il était donc finalement normal, naturel et légitime que la Corse soit représentée lors de cet adieu ».

Gilles Simeoni évoque aussi l’émotion qui l’a saisi devant l’affluence des fidèles venus, place Saint-Pierre, rendre un dernier hommage au souverain pontife : « À travers la ferveur populaire, on ne peut que constater qu’il aura été un pape extrêmement marquant, peut-être en raison de l’amour fou qu’il portait au peuple chrétien ».