Par

Paul-Emile Bouchy

Publié le

25 avr. 2025 à 11h01

Depuis la mi-avril 2025, des plaques d’égout décorées d’un labyrinthe ont été installées à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Réalisées par l’artiste L’Atlas, en collaboration avec l’entreprise Saint-Gobain PAM, 68 plaques jalonnent un parcours allant du parc Charles-III au parc Sainte-Marie.

Or, après les récents épisodes pluvieux, les plaques sont déjà rouillées. « Un phénomène normal », d’après la société lorraine.

De la rouille qui n’endommage pas les plaques d’égout

« Il est tout à fait normal que des plaques en fonte non recouverte rouillent et ensuite se patinent. Le choix a été fait, par souci de limiter les rejets toxiques, de ne pas les traiter et de les laisser vieillir à leur rythme », indique Susana Gallego-Cuesta, directrice du musée des Beaux-Arts et de l’évènement RUN durant lequel cette œuvre a été inaugurée.

La société Saint-Gobain PAM certifie que la rouille est un « phénomène normal qui n’affecte en rien les propriétés mécaniques de la fonte ». « Les plaques de voirie sont généralement peintes, mais cette peinture a une courte durée dans le temps ; par la suite, du fait de la circulation à laquelle elles seront exposées, la surface des tampons se patinera naturellement », ajoute l’entreprise mussipontaine.

Elle rappelle également que la norme prévoit que les plaques de voirie peuvent être revêtues ou non et que « ces revêtements ne sont généralement appliqués qu’à des fins esthétiques et ne sont pas considérés comme un système de protection contre la corrosion ».

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