Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café.

C’est un nouveau document qui montre que les Etats-Unis ne semblent pas complètement neutres entre la Russie et l’Ukraine. L’émissaire spécial de Donald Trump est soupçonné de collusion avec le Kremlin. Une conversation téléphonique révélée mardi par Bloomberg prouve en effet que Steve Witkoff a donné des conseils à un conseiller diplomatique de Vladimir Poutine sur la manière de parler à Donald Trump de la guerre en Ukraine. L’agence de presse américaine a publié la retranscription d’un échange du 14 octobre entre l’ancien homme d’affaires américain et Iouri Ouchakov dans lequel est évoqué un futur plan de règlement du conflit. Selon ce document, Steve Witkoff suggère un appel téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, lors duquel ce dernier « féliciterait le président (américain) pour ce succès ». L’émissaire spécial américain conseille que cet échange ait lieu avant une visite à la Maison-Blanche de Volodymyr Zelensky, prévue le 17 octobre. Donald Trump a depuis pris la défense de son émissaire, qui doit rencontrer le président russe la semaine prochaine à Moscou. Tout en indiquant n’avoir pas entendu la conversation en question, le locataire de la Maison-Blanche a jugé qu’il s’agissait d’une technique de négociation « standard ».

Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois le mot justice écrit ce mercredi dans son agenda. La Cour de cassation va en effet se prononcer sur le pourvoi de l’ancien président dans l’affaire Bygmalion. Elle fait peser le couperet d’une deuxième condamnation pénale définitive au-dessus de l’ex-chef de l’Etat, qui affrontera au printemps (du 6 mars au 3 juin) le procès libyen en appel. Cette procédure en cassation, qui a suspendu la peine prononcée à son encontre, est l’ultime recours en droit français pour Nicolas Sarkozy dans ce dossier.

Avec Candace Owens, le complotisme continue de tourner à plein régime. La podcasteuse américaine, qui propage sur Internet des rumeurs concernant Brigitte Macron, a assuré sur X que le couple présidentiel avait « commandité et financé » son assassinat. Selon elle, une équipe du GIGN devait accomplir cette mission. Auprès de 20 Minutes, une source proche du groupe d’intervention balaye ces accusations estimant qu’il s’agit de propos « ridicules » qui ont même bien fait rire les membres de l’unité. L’influenceuse ne se contente en outre pas de diffuser cette histoire. Elle affirme également que l’assassin du blogueur « MAGA » Charlie Kirk, s’était entraîné avec la Légion étrangère française. Ce que dément là aussi l’armée.