Vont-ils à nouveau marquer les esprits ?

En 2024 déjà, les pompiers du Sdmis avaient affiché leurs revendications en grand format pendant la Fête des Lumières. Projections sur la basilique de Fourvière et tour inCity, banderole géante à proximité de l’Hôtel de Ville ou encore immolation factice par le feu de manifestants : l’action avait frappé et recueilli un soutien appuyé de la population.

« Des idées pour faire plus fort que l’an dernier, on en a plein »

Que vont-ils donc préparer cette année ? « Ce que je peux vous dire, c’est que des idées pour faire plus fort que l’an dernier, on en a plein », lançait Rémy Chabbouh, pompier, secrétaire national du SUD-SDMIS, le 17 novembre lors d’un rassemblement d’une centaine de pompiers grévistes devant la Métropole et le Département. Depuis, leurs revendications, qui portent essentiellement sur les effectifs, les conditions de travail et la revalorisation salariale, n’ont, semble-t-il, pas été entendues.

« Plusieurs réunions, aucune avancée »

Ce mercredi, le syndicat SUD a ainsi lancé un préavis de grève reconductible tous les jours à compter du 4 au 9 décembre. Les véhicules seront marqués « En grève » afin de rendre visible la colère des pompiers et des manifestations seront organisées les 5 et 8 décembre en soirée.

« Plusieurs réunions, aucune avancée », « 9 mois de négociations sans résultat », « inacceptable », écrit, dans son appel, le syndicat qui espère obtenir un accord avec les collectivités et éviter la grève. En attendant, les pompiers promettent d’éclairer l’opinion publique : « On vous doit la lumière », dit SUD. Ça promet.