On a par ailleurs vécu une grande campagne en Coupe Davis : battre l’Australie chez elle, puis la France lors du Final 8, c’est exceptionnel. Cette équipe est jeune, soudée, ambitieuse et fière de représenter la Belgique. Ça se voit, ça se sent, et ça donne envie d’y croire.
guillement
Le Roland-Garros sans Belge au deuxième tour a été le point le plus bas de la saison tennistique.
Petit bémol pour les levées du Grand Chelem, qui n’ont pas souri à nos compatriotes. Le Roland-Garros sans Belge au deuxième tour a été le point le plus bas de la saison tennistique. Mais il faut aussi relever ce que beaucoup oublient : les tirages, la pression, les attentes. Sur l’herbe, puis lors de l’US Open et en fin de saison, ils ont bien redressé la barre.
Je veux aussi parler d’Elise Mertens. On la sous-estime, encore et toujours, parce qu’elle est arrivée juste après l’ère Henin-Clijsters. Pourtant, elle reste depuis des années entre la 10e et la 30e place, tout en menant une carrière de double exceptionnelle, terminant encore dans le top 5 mondial. À Roland-Garros, elle avait eu la malchance de tomber contre Loïs Boisson, révélation et future demi-finaliste… Elise est stable et solide. Certes, elle n’a peut-être pas une personnalité flamboyante, mais elle mérite mille fois plus de lumière. Je le dis, je suis fan d’Elise.
Et puis, cerise sur le gâteau, comme chez les hommes, on a une belle génération qui arrive chez les dames. Sofia Costoulas se rapproche enfin du niveau qu’on lui prédisait. Hanne Vandewinkel progresse à grands pas. Et Jeline Vandromme, récemment finaliste au W75 de Pétange, est déjà dans le top 375, confirmant une progression fulgurante. En Billie Jean King Cup, avec cette équipe, la Belgique est revenue dans le Groupe mondial : c’est de bon augure pour l’avenir.