Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce samedi 26 avril, 1.158e jour de la guerre.

Le fait du jour

Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont discuté dans la Basilique Saint-Pierre de Rome samedi en marge des funérailles du pape, un échange positif d’après les deux parties. Penchés l’un vers l’autre, leurs visages n’étant séparés que de quelques centimètres d’après les photos transmises par la présidence ukrainienne, les deux hommes, assis sur des fauteuils rouges, ont parlé une quinzaine de minutes dans la basilique où étaient célébrées les funérailles du pape, évènement planétaire.

« Bonne réunion. Nous avons beaucoup discuté en tête-à-tête. J’espère que nous obtiendrons des résultats sur tous les points abordés », a commenté le président ukrainien sur les réseaux sociaux, disant vouloir une nouvelle fois « un cessez-le-feu total et inconditionnel ». « Une réunion très symbolique qui pourrait devenir historique si nous parvenons à des résultats communs ». Volodymyr Zelensky a également rencontré en tête-à-tête Emmanuel Macron, Keir Starmer et Ursula von der Leyen.

La phrase du jour

« Peut-être que Vladimir Poutine ne veut pas arrêter la guerre et qu’il me balade. »

Donald Trump prendrait-il la mesure de la conception de diplomatie façon Vladimir Poutine. Sur le retour de Rome, où il a rencontré Volodymyr Zelensky, le président américain s’est exprimé sur son réseau Truth Social sur les récentes frappes russes en Ukraine.

« Il n’y avait aucune raison pour Poutine de tirer des missiles sur des zones civiles, des villes et des villages, ces derniers jours. Cela me fait penser que, peut-être, il ne veut pas arrêter la guerre et qu’il me balade, et alors il faut faire autrement », a écrit le président américain sur son réseau. « Trop de gens meurent !!! »

Le chiffre du jour

0. Zéro conditions. Le président russe Vladimir Poutine a dit vendredi à l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, lors de leur entretien, être prêt à négocier l’issue du conflit en Ukraine « sans aucune condition préalable », a indiqué samedi le porte-parole du Kremlin.

« Vladimir Poutine a réaffirmé que la partie russe était prête à reprendre le processus de négociation avec l’Ukraine sans aucune condition préalable », a affirmé Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes. Le président russe a pourtant régulièrement répété ses exigences maximalistes au sujet de l’Ukraine : le contrôle des cinq régions ukrainiennes dont Moscou revendique l’annexion, la renonciation de l’Ukraine à rejoindre l’Otan et sa démilitarisation.

La tendance du jour

La reprise revendiquée par Moscou du contrôle de l’intégralité de la région russe de Koursk met fin à l’audacieuse opération ukrainienne engagée à l’été dernier visant à porter le conflit sur le territoire de la Russie pour peser dans d’éventuelles négociations. Le chef d’état-major de l’armée russe Valéri Guérassimov a annoncé samedi au président Vladimir Poutine en direct à la télévision que ses hommes avaient repris entièrement le contrôle de cette région frontalière de l’Ukraine.

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Des allégations « fausses », qui relèvent de « manœuvres de propagande », a réfuté l’armée ukrainienne, selon laquelle les combats se poursuivent dans une situation « difficile ». Vendredi soir, il ne restait plus aux mains des Ukrainiens que quelques kilomètres carrés en territoire russe, l’armée russe progressant vers le village frontalier de Gornal, selon l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW) américain. La fin d’un grand coup de poker qui visait à « créer une zone tampon » contre les bombardements russes et disposer d’un levier dans les négociations sur la paix.