Tout commence en 2019 à bord d’un vol vers les États-Unis. Abi Smith, 30 ans, est assise dans l’avion quand elle remarque que sa vue faiblit. Elle ne s’inquiète pas et lie cet inconfort aux variations de pression atmosphérique dans la cabine de l’appareil.
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Elle ignore ce premier signe d’alerte mais remarque rapidement d’autres symptômes préoccupants. En plus de sa double vision, elle perd la mobilité de sa jambe droite puis de sa jambe gauche et éprouve des difficultés à saisir des objets. Un jour, elle ne parvient plus à tenir les ustensiles de cuisine. Elle se rend alors à l’hôpital où elle réalise un scanner dont les résultats sont plutôt rassurants. Mais, quelques temps plus tard, un autre rendez-vous dans un hôpital du Royaume-Uni révèle la véritable origine de ses différents symptômes.
Une tumeur cérébrale cancéreuse
Les médecins pensent qu’elle a été victime d’un accident vasculaire cérébral car elle ne peut plus bouger le côté droit de son corps. Mais d’autres résultats mettent en évidence la présence d’un gliome, une tumeur cérébrale cancéreuse, à la base de son cerveau. La tumeur s’était propagée jusqu’au sommet de sa colonne vertébrale. « Quand j’ai reçu mon diagnostic, j’étais seule, et même si j’étais terrifiée, j’ai ressenti un soulagement en sachant que l’équipe médicale avait un plan », se souvient la trentenaire citée par le Daily Mail.
Le gliome se manifeste fréquemment par des maux de tête, des nausées, des troubles de l’équilibre et de la vision, des crises d’épilepsie, une faiblesse, une confusion, etc. « Le risque de développer un cancer du cerveau augmente avec l’âge. Les gliomes sont le plus fréquents chez les adultes entre 45 et 65 ans, mais ils peuvent se former à n’importe quel moment de la vie. Certains types se développent ainsi plus couramment chez les adolescents et les jeunes adultes », complète le Centre hospitalier universitaire vaudois.
« J’ai perdu mes cheveux »
Après une première opération chirurgicale, la jeune femme a subi une radiothérapie puis six mois de chimiothérapie. « Le traitement a été éprouvant et j’ai perdu mes cheveux. C’était un petit prix à payer pour le traitement extraordinaire qui a permis de réduire considérablement ma tumeur. »
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Aujourd’hui, elle participe à des événements de collecte de fonds pour sensibiliser le public à cette maladie et soutient la recherche sur les tumeurs cérébrales. Chaque année, les cancers du cerveau touchent près de 5 900 personnes en France.