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Rédaction La Roche-sur-Yon

Publié le

27 nov. 2025 à 11h50

« Je suis arrivé à Nantes à 14 h 20 par le TGV en provenance de Paris. Dans ce train, on s’est bien gardé de nous informer de cette panne, que j’ai découverte sur le panneau d’affichage de la gare. Y était notée une défaillance de signalisation en gare de Clisson avec la mention : Rétablissement du trafic espéré vers 15 h 30.

Pas de souci : mon TER démarrait à 15 h 35. Sauf que l’incident semblait avoir eu lieu vers 11 h 30 et que tous les voyageurs pour la Vendée étaient bloqués en gare de Nantes depuis cette heure, dont ceux du TGV Paris – Les Sables de 9 h 39.

Des problèmes de signalisation

À 15 h 15, il a été annoncé que des tests étaient en cours, avec donc bon espoir de fin de panne. Vers 15 h 40, une nouvelle annonce a indiqué que le trafic reprenait et que le TER de 15 h 35 pour Les Sables partirait à 16 h 05.

Sur le tableau d’affichage, il a été mentionné que ce TER desservirait en outre les arrêts du tram-train en sortie de Nantes. Le TER était un TER simple : il s’est immédiatement retrouvé bondé, avec de nombreux passagers debout.

Le train a bien démarré à l’heure dite, mais au bout de vingt minutes, après les arrêts tram-train, il a été annoncé qu’il serait finalement terminus La Roche, obligeant les voyageurs pour Les Sables à y prendre une nouvelle correspondance.

Le train roulait à faible allure « pour des problèmes de signalisation » et, à l’arrivée à Clisson, vers 16 h 45, nouveau message : « Nous sommes arrêtés cette fois pour une raison de compteur d’essieu », sans qu’on sache en quoi consistait ce nouvel incident.

Bloqués en pleine voie

Tout le monde a donc attendu, attendu, et le contrôleur nous donnait les informations selon ce qu’il recevait lui-même. À 17 h 30, il a indiqué qu’un train devait arriver de Montaigu « en naviguant à vue » et qu’une fois ce train passé, on pourrait redémarrer.

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Ce train est arrivé, reparti, et notre TER est resté bloqué. À 17 h 45, on nous a dit que le TER devait avancer de 100 mètres pour laisser l’accès au quai au train suivant, arrivant de Nantes, et qu’on serait bloqués en pleine voie un peu plus loin. Le TER a redémarré vers 17 h 55, à faible allure, et finalement ne s’est pas arrêté, ce qui a réjoui tous les voyageurs, pour arriver à La Roche à 18 h 35.

Avec un raté supplémentaire : le TER a stationné voie 6, c’est-à-dire la plus éloignée de la gare, obligeant les voyageurs à transporter leurs bagages via le tunnel ou la passerelle.

En plus, l’ascenseur pour la passerelle sur ce quai était en dérangement. Les voyageurs pour Les Sables ont dû attendre le TER suivant, venant de Nantes et, au final, après avoir changé trois fois de train, ils ont cumulé six heures de retard… Moi, j’ai eu plus de chance : je n’ai eu que deux heures de retard à l’arrivée à La Roche.

Informations vacillantes, défaillantes

Ce que j’ai retenu, c’est qu’on a eu un contrôleur vraiment empathique, qui nous donnait les informations dès qu’il les recevait et qui, à l’arrivée, nous a remerciés pour notre gentillesse et notre calme. Mais manifestement, il ne recevait pas les mêmes informations que le conducteur.

Pour le reste, on ne peut pas dire que la communication soit sortie gagnante de cette panne : informations vacillantes, défaillantes ou inexistantes, passagers plongés dans la résignation et la consternation.

Je ne comprends pas pourquoi les passagers du TGV pour La Roche et Les Sables n’ont pas eu droit à un bus à leur arrivée à Nantes, vers 11 h 30, sachant qu’il y avait pour eux quatre heures d’attente avant le rétablissement du trafic. Ni pourquoi le premier TER à partir de Nantes, dont on savait qu’il serait bondé, n’a pas été dédoublé… « 

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