« Nous avons décidé d’unir nos forces pour Saint-Étienne et pour tourner la page des funestes mandatures de Gaël Perdriau. »
Régis Juanico a officialisé jeudi matin, dans son local de campagne situé rue Charles-de-Gaulle, le rassemblement des partis de gauche et écologistes. « Une union inédite puisque jamais vue depuis vingt-cinq ans et qui a été le fruit du vote des adhérents », a insisté, dans un bref discours, la tête de liste.
Autour de lui, les représentants des différentes composantes de ce large rassemblement ont, à leur tour, pris la parole pour affirmer leur détermination à gagner.
Valérie Atif (PC), Olivier Longeon et Julie Tokhi (Les écologistes), Annick Jehanne (Place publique), Hubert Morenvillez (Les Radicaux de gauche), Jean Duverger (Génération écologie), Françoise Roche-Elmi (Génération. s) Johann Cesa (Parti socialiste) et enfin les deux conseillers d’opposition de Saint-Étienne demain, Laetitia Valentin et Ali Rafsi, ont affiché leur volonté commune.
« Nous n’avons pas le droit de perdre »
« Pour en arriver là, nous avons pris le temps de la discussion (les adhérents des Écologistes et du PC ont approuvé cette union à 75 % NDLR). Notre responsabilité est de gagner. J’irai même plus loin : nous n’avons pas le droit de perdre », a résumé Julie Tokhi.
Quant au programme et la constitution de la liste, il faudra encore patienter. « Nous aurons des personnes expérimentées, qui connaissent les dossiers et de la Métropole, tout en nous appuyant sur des personnalités nouvelles issues de la société civile, des différents quartiers de Saint-Étienne », a précisé Régis Juanico.
Concernant l’absence de La France insoumise, Isabelle Dumestre a sobrement commenté : « LFI a fait le choix de présenter des listes partout. La situation n’est pas différente à Saint-Etienne. Le miracle n’a pas eu lieu. »