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Le maître du Kremlin a une nouvelle fois répété qu’il n’avait pas l’intention d’attaquer l’Europe.
En voyage officiel au Kirghizistan, Vladimir Poutine a réitéré ses exigences maximalistes pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Depuis Bichkek, ce jeudi 27 novembre, le maître du Kremlin a affirmé que Moscou cessera les hostilités si les forces de Kiev acceptent de se retirer des territoires dont la Russie revendique l’annexion. « Si elles ne partent pas, nous les chasserons par la force militaire », a menacé le président russe.
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Au cours de cette conférence de presse où il a abordé de nombreux sujets, Vladimir Poutine a une nouvelle fois martelé qu’il n’avait aucune intention d’entrer en conflit armé avec l’Europe. Et de déclarer, comme le rapporte l’agence TASS, que la Russie était « prête à s’engager par écrit » à ne pas attaquer l’UE, tout en qualifiant de « fous » ou d' »escrocs » ceux qui pensent le contraire.
Ces derniers mois, de nombreuses capitales du Vieux Continent ont tiré la sonnette d’alarme, pointant la menace d’une invasion russe en Europe. Il y a une dizaine de jours, le chef d’état-major des armées Fabien Mandon avait indiqué que Moscou « se prépare à poursuivre le conflit armé » et viserait une « confrontation pour 2030 avec nos pays et les membres de l’Otan ».
Le général avait également rappelé la nécessité de se tenir prêt mentalement à un conflit majeur, évoquant sans détour la nécessité « d’accepter de perdre nos enfants, de souffrir économiquement ».