RÉCIT – Une discussion théâtrale et sans fin. Les députés ont débattu et finalement adopté ce jeudi 27 novembre la proposition de loi de La France Insoumise, qui vise à nationaliser les activités françaises d’ArcelorMittal en proie à de sévères difficultés.
«ArcelorMittal ne se désengage pas de la France. Et les faits le prouvent», insistait encore il y a quelques jours Alain Le Grix de la Salle, le PDG d’ArcelorMittal, combattant désespérément ce qu’il estime être des «contre-vérités», «dans un contexte de crise d’une ampleur inédite» . Pourtant, à l’Assemblée nationale ce jeudi 27 novembre, la nationalisation du géant mondial de la sidérurgie a été adoptée à 127 voix contre 41, au cours d’une séance interminable et chaotique. Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a salué sur X «une page d’histoire à l’Assemblée nationale». L’avenir du texte, voté avec le soutien des groupes de gauche et l’abstention du RN, est toutefois incertain car il devra désormais aller au Sénat, dominé par la droite et le centre, où il lui sera difficile d’être adopté.
Même à l’Assemblée nationale, la partie était loin d’être gagnée. «Pouvons-nous avoir confiance en ArcelorMittal, alors que ses dirigeants sont d’abord mus par la logique du marché et le maximum de profit ?…
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