GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Judith Godrèche (ici en mars 2024) menacée jusque sur les murs de son immeuble, elle dénonce une « entreprise d’intimidation ».
Une plainte a été déposée. L’actrice Judith Godrèche a fait part de son indignation après que des tags insultants visant à l’« intimider » ont été retrouvés « sur le mur et l’entrée » de son immeuble. « La violence et la lâcheté, toujours », a cinglé dans une publication Instagram celle qui est devenue un symbole de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Dans son message mis en ligne mercredi 26 novembre sur les réseaux sociaux, Judith Godrèche explique qu’elle était « en tournage en Normandie » lorsque les tags ont été découverts. L’actrice précise que ces « menaces et insultes » – qu’elle décrit comme une « entreprise d’intimidation » – emploient le mot viol « de la manière la plus tordue qui soit », en « s’en prenant » à elle ainsi qu’à « [sa] fille ».
La photo publiée par Judith Godrèche sur Instagram et que vous pouvez voir ci-dessous montre l’interphone de l’immeuble autour duquel figurent en lettres capitales les inscriptions « Godrèche » et « Godrèche mychto (sic) ». L’insulte « michto », mal orthographiée, désigne une personne qui ment et/ou est intéressée uniquement par l’argent.
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Lire la Vidéo Godrèche dénonce l’« ordure » qui a voulu « menacer » ses enfants
Par cette injure, l’auteur du tag cherche sans doute à décrédibiliser la parole de l’actrice qui a accusé de viols les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon – des faits que les deux hommes contestent, le second ayant porté plainte pour diffamation. Ces prises de parole ont fait de Judith Godrèche une icône féministe et avaient conduit à la création d’une commission d’enquête sur les violences dans la culture.
Dans son message dénonçant les tags injurieux inscrits sur son immeuble, la comédienne annonce avoir « porté plainte » pour « protéger [sa] famille avant tout ». « Menacer et intimider mes enfants – quelle ordure se lancerait dans une démarche pareille », s’émeut Judith Godrèche. « Quand eux sont toujours plus lâches, qu’ils tentent de nous faire peur et de nous silencier à nouveau […], nous, nous sommes là les un·es pour les autres et nous ne nous tairons plus », conclut-elle.