PORTRAIT – Exilée en France pour poursuivre sa carrière de fleurettiste, l’Ukrainienne de 22 ans a fait de sa pratique du sport de haut niveau un moyen de résistance pour soutenir son pays.

Le 24 février 2022, la vie d’Olga Sopit a été bouleversée. Comme celle de millions d’Ukrainiens, plongés dans l’effroi d’une guerre sans fin. À l’époque, la jeune femme, alors âgée de 18 ans, se rêvait championne olympique de fleuret, pour suivre la voie tracée par la sabreuse ukrainienne Olha Kharlan (35 ans), la sportive la plus médaillée (6) aux Jeux de l’histoire de son pays. Une source d’inspiration sur le plan sportif mais aussi concernant son engagement politique au quotidien et son refus de transiger avec l’ennemi russe, quitte à être disqualifiée pour avoir refusé de serrer la main d’une adversaire russe lors des championnats du monde 2023 organisés à Milan.

Une position inflexible qu’Olga Sopit a également faite sienne. « J’avais des amis en Russie », raconte-t-elle lors de son passage, mi-novembre, dans les locaux du Figaro. « Après le début de la guerre, j’ai rompu tous les liens. Pour moi, il est impossible d’être en contact avec quelqu’un qui attaque mon pays et ma famille…

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