A l’Assemblée nationale, Alexandra Rosenfeld a témoigné mercredi 26 novembre contre son ex-conjoint Jean Imbert (Ici dans l’émission « Quotidien » en septembre sur TMC)

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A l’Assemblée nationale, Alexandra Rosenfeld a témoigné mercredi 26 novembre contre son ex-conjoint Jean Imbert (Ici dans l’émission « Quotidien » en septembre sur TMC)

« 100 % des féminicides commencent par du contrôle coercitif. » Lors de la réunion plénière de la Délégation aux droits des femmes à l’Assemblée nationale, l’ancienne Miss France Alexandra Rosenfeld a témoigné mercredi 26 novembre contre son ex-conjoint Jean Imbert, accusé de violences par plusieurs de ses anciennes compagnes. Le chef nie les faits et a annoncé en août se mettre en retrait de ses activités.

Alexandra Rosenfeld déclare d’abord que le cuisinier, qui a été révélé par l’émission Top Chef, a exercé un « contrôle coercitif » sur elle pendant leur relation. Il s’agit d’un « ensemble de comportements répétitifs visant à dominer une personne la couper de ses soutiens, la déstabiliser, limiter son autonomie et créer un climat de peur, d’obéissance », définit-elle, affirmant que Jean Imbert « coche absolument toutes les cases. »

« J’ai d’abord ressenti un amour très fort, dévorant (…) puis un isolement progressif de mon entourage », relate Alexandra Rosenfeld, qui a vécu avec Jean Imbert entre 2013 et 2014. Avant d’évoquer des « colères », où son ex-compagnon la traitait de « folle ». « Il tapait dans les murs et il m’a même fracturé le nez en me mettant un coup de tête. Il n’a pas nié, il s’est justifié avec l’argument de l’accident, car comme on le sait tous, on peut casser le nez d’une femme par inadvertance », poursuit-elle. « Ce ne sont pas les coups qui m’ont laissé le plus de traces, mais l’impact psychologique. Tout ce qui ne se voit pas ».

Ouverture d’une enquête

« Et je ne suis pas seule (…) nous sommes cinq ex-compagnes à avoir parlé à la presse à ce jour. Cinq ex-compagnes qui disent la même chose sur une durée de quinze ans », ajoute-t-elle, avant de préciser que certaines femmes ont encore peur de prendre la parole malgré les deux plaintes le visant. Alexandra Rosenfeld ne comprend pas que les « marques qui emploient ce monsieur » ne s’expriment pas non plus : « aucune n’a pris la parole ».

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Devenu l’une des stars de la gastronomie française, Jean Imbert fait l’objet d’une enquête pour violences sur l’une de ses ex-compagnes, l’ancienne actrice Lila Salet. L’ex-comédienne de 33 ans avait déposé plainte pour des faits qualifiés de violences sur conjoint et séquestration, comme relaté par le magazine Elle. L’enquête pour violences sur conjoint a été ouverte à la suite de cette plainte concernant « des faits que la victime situe en 2012-2013 », avait précisé le parquet de Versailles.

Auprès du magazine Elle, Jean Imbert avait nié toute violence physique ou psychologique envers d’ex-compagnes et avait de nouveau clamé son innocence après l’ouverture de l’enquête à son encontre.