Chaque quatrième vendredi de novembre, une fête commerciale venue des États-Unis s’invite dans la vie des Français : le Black Friday. L’objectif est simple, proposer de très grosses promotions aux clients dans les commerces. Mais certaines enseignes, comme à Nantes, tentent de contrer ce phénomène.
À chaque mois sa promotion… Braderie d’automne, soldes d’hiver, mais surtout, le vendredi noir de novembre. Le Black Friday, traditionnelle journée aux États-Unis où les prix sont bradés dans les magasins, au lendemain de Thanksgiving, déferle désormais sur la France chaque année. Nantes, comme tout le pays, n’y échappe pas. Mais certaines petites enseignes font de la résistance ce vendredi 28 novembre.
Défendre l’environnement plutôt que la surconsommation
En effet, de plus en plus de boutiques font le choix de ne pas promouvoir cette journée commerciale. C’est le cas de l’enseigne Dille & Kamille, en centre-ville de Nantes, qui a décidé de fermer totalement son magasin le vendredi 28 novembre. « L’équipe part alors faire des missions d’ordre éco-responsables dans la ville », explique la co-gérante du magasin, Claire. Objectif, sensibiliser à la surconsommation, notamment auprès des clients du magasin, qui auront la « possibilité de se voir offrir, devant le magasin fermé, des graines ce vendredi qu’ils pourront planter ». La commerçante nantaise s’inspire en cela du mouvement du Green Friday, le « vendredi vert », qui veut donc prendre le contre-pied du Black Friday.
A quelques centaine de mètres, la boutique La Perle des Dieux, très connue dans le passage Pommeraye, profite également de ce Black Friday pour faire une bonne action. Elle a mis en place le « vendredi bleu », pour défendre les océans. Une partie des recettes du magasin ce vendredi sera remise aux associations Plancton Planète et la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer).
Un Black Friday à contrecœur
Mais pour certaines boutiques, la mise en place de promotions ce jour-là est devenue une nécessité. C’est le cas des Papiers Nantais, boutique d’origami en papier du centre-ville de Nantes. « Le contexte économique difficile » oblige ces petits commerçants à s’associer au Black Friday pour attirer des clients, nous explique la gérante du magasin.
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