La liste pour les municipales “Strasbourg c’est nous” (plateforme programmatique unissant notamment le NPA, Union pour la reconstruction communiste, d’Ailleurs nous sommes d’ici) a reprécisé ce 15 novembre dans un communiqué, sa vision de la gratuité des transports en commun à Strasbourg.
« Tous les autres candidats fanfaronnent sur une gratuité partielle et ciblée ou évoquent une progressivité par paliers sans autre précision », démarre le communiqué. « Nous sommes les seuls à proposer la gratuité totale et immédiate des transports en commun pour tous (y compris les non-résidents, N.D.L.R.) au nom de l’égalité et l’universalité d’accès aux services publics. »
« Renforcer les liaisons entre les quartiers »
La liste et son premier candidat Cem Yoldas annoncent donc qu’ils apportent leur soutien à la pétition de l’association Astragrat pour la gratuité totale des transports en commun dans l’Eurométropole. « Cette mesure allégerait le budget des habitants, renforcerait l’attractivité de la ville et encouragerait l’abandon de la voiture individuelle sans devoir recourir à des logiques punitives », estime Strasbourg c’est nous.
« Cette gratuité, poursuit le communiqué, doit aller de pair avec le développement du réseau de la CTS. » Soit : « une réorganisation de ce réseau pour qu’il soit moins centripète, afin de renforcer les liaisons entre les quartiers, et une augmentation des lignes de nuit ».
Quant aux pistes de financement, « elles existent », assure le communiqué. « Ce n’est pas une question comptable, mais de volonté politique. »
Municipales 2026 : des réunions du RN uniquement sur inscription
C’est inhabituel pour un mouvement politique en campagne pour les municipales. Mais les quatre prochaines réunions publiques qu’organisera le Rassemblement national seront accessibles uniquement en envoyant un courriel au mouvement. « En retour à ce mail, nous enverrons à chaque personne intéressée le lieu où se tiendra chaque réunion », nous explique Thomas Estève, investi dans cette campagne aux côtés de Virginie Joron. Cette organisation a priori assez lourde pour l’équipe a été décidée « pour des raisons de sécurité ».
En pratique, les quatre réunions se tiendront le jeudi 18 décembre, le jeudi 22 janvier, le jeudi 12 février, le jeudi 12 mars, à chaque fois à 19 h.