Frédéric Lopez comme on le voit rarement. Habitué à faire parler les célébrités sur leurs failles et chagrins dans « La Parenthèse inattendue » sur France 2, samedi 26 avril 2025, l’animateur s’est laissé aller aux confidences sur le plateau de « Quelle époque !« . Un moment particulièrement émouvant.

« Jusqu’à l’âge de mes 15 ans j’ai vécu dans la peur »

Enfant, Frédéric Lopez vit pas moins de dix-neuf déménagements au gré des mutations professionnelles de son père, un homme avec qui il a alors bien du mal à entretenir une relation apaisée : « Lui n’avait connu que la violence. Et forcément, il l’a un peu reproduite. Jusqu’à l’âge de mes 15 ans où je me suis rebellé, j’ai vécu dans la peur » explique-t-il. Les quinze premières années de sa vie, Frédéric Lopez les déteste. Enfant non désiré, il mettra beaucoup de temps à accorder le pardon à son père, et ce n’est pas faute de l’avoir longtemps réclamé. Mais après la colère vient la compassion : « Un jour il m’a dit : ‘Je suis navré et j’ai pardonné.' »

« Quand on ne reçoit pas d’affection on n’a pas confiance en soi »

« Il y a des petits et des grands enfers » clame Frédéric Lopez. Quand il parle de son père, en préambule il tient absolument à le préciser : « Aujourd’hui je m’entends très très bien avec mon père (…) c’est la personne la plus prévenante à mon sujet. » Mais cette enfance marquée par la violence laisse des traces. À force de se sentir réduit, Frédéric Lopez a cherché à faire quelque chose de ses enfers. « Quand on ne reçoit pas d’affection on n’a pas confiance en soi. C’est interessant parce qu’on va le chercher ailleurs » a-t-il analysé sur le plateau de « Quelle époque ! ».

« Il y a souvent un ‘tant mieux’ dans un ‘tant pis' »

Lorsqu’on lui demande s’il nourrit quelques regrets, Frédéric Lopez dit n’en avoir « aucun ». Philosophe, l’animateur de 58 ans préfère considérer la vie avec grand optimisme et surtout beaucoup de bienveillance : « La vie m’a souvent appris qu’il y a souvent un ‘tant mieux’ dans un ‘tant pis' ». D’ailleurs, s’il y a bien une phrase que Frédéric Lopez adore, c’est celle du poète Christian Bobin, qui « marche pour 100% d’entre nous » : « Quand vous regardez quelqu’un dans les yeux, n’oubliez jamais que cette personne a déjà traversé l’enfer plusieurs fois. »