Le lancement du projet de ligue rebelle R360, envisagé initialement pour 2026, mais en butte à l’opposition des principales fédérations de rugby, a été repoussé à 2028 ont annoncé ses organisateurs vendredi.
R360 avait un projet détaillé pour se lancer en 2026, dans un format réduit , mais la date de 2028 offrira de meilleures conditions de marché, une plus grande certitude côté commercial et un environnement plus favorable pour les joueurs, les supporteurs, les partenaires », a assuré R360 dans un communiqué.
« Une décision stratégique »
Ce délai supplémentaire est une décision stratégique a renchéri l’ancien centre international anglais Mike Tindall, un des promoteurs de R360.
Ce projet, qui intégrerait des équipes masculines et féminines, serait disputé non pas par des clubs mais des franchises et les rencontres seraient disputées aux quatre coins du monde dans des villes hôtes. Dans un calendrier déjà surchargé pour nombre de joueurs de rugby, cette compétition entrerait forcément en concurrence avec d’autres déjà installées, que ce soit en club ou en sélection.
Si aucun nom de joueurs candidat pour rejoindre cette ligue rebelle n’a encore été dévoilé, des noms comme ceux des Toulonnais Baptiste Serin et Ben White, qui ont depuis prolongé au RCT, avaient été cités dans la presse, tout comme ceux de l’Argentin de Bayonne Mateo Carreras, ou de son partenaire anglais Manu Tuilagi. Des joueurs du championnat à XIII australien, plus populaire que le XV, auraient été sollicités, selon des médias locaux.
Début octobre, les fédérations de la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Afrique du Sud, la France, l’Angleterre, l’Ecosse, l’Irlande et l’Italie avaient fait part de leur opposition farouche à cette ligue rebelle, annonçant que tout joueur qui la rejoindrait deviendrait inéligible avec leur sélection.
La Fédération australienne de rugby à XIII avait également menacé d’une suspension de dix ans les joueurs qui rejoindraient cette ligue, estimant que ce projet était une contrefaçon .
Dénonçant les nombreuses contre-vérités publiées sur R360 , les promoteurs de cette ligue assurent que cette nouvelle compétition regroupera plus de 200 joueurs et joueuses, dont plusieurs ayant disputé les récents tests d’automne ou la dernière coupe du monde de rugby féminine en Angleterre .
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Ce modèle d’un genre nouveau avait été présenté fin septembre à World Rugby, l’instance qui gère le rugby international. Mais face aux questions posées après le dépôt du dossier, son examen avait été repoussé au prochain conseil de l’organisation, en juin.