Mario et susana sont venus des Bouches-du-Rhône pour se renseigner sur le modèle de la franchise.
Et ils ne sont pas les seuls : les stands des cinquante enseignes installées au centre des Congrès de Mandelieu-La Napoule, ont tous été visités.
Récemment licencié économique, Mario pense que c’est le bon moment pour se lancer dans l’entrepreneuriat et il trouve le modèle de la franchise sécurisant.
« La marque est connue, elle a fait ses preuves auprès du public et les banques suivent car le modèle économique est viable. »
Avec son épouse, ils sont allés sonder Attila, spécialiste des toitures dont le siège social est basé à Montargis, franchiseur depuis vingt ans (130 agences, 1.400 collaborateurs, 120 ME de chiffre d’affaires 2024).
Alors ? Mario et Susana vont réfléchir.
Se développer
Dans les allées, nous découvrons Wittox, un autre spécialiste du toit basé à Antibes cette fois-ci, et qui vient d’ouvrir son concept en franchise.
Nikita Crécès est assistante de direction – et fille du fondateur Luc Crécès, au premier plan sur la photo – chez Wittox : « La société existe depuis quarante ans, et nous sommes installés à Antibes depuis une trentaine d’années. C’est dans un objectif de développement mais aussi pour répondre à la demande que nous avions hors département, que nous avons ouvert Wittox à la franchise au mois de février. »
Déjà, de nouveaux Wittox devraient voir le jour en France (Strasbourg, Paris, Valence…).
Que propose cet expert en réparation et revitalisation de toitures à ses franchisés ? Pas de profil spécifique recherché, juste des personnes motivées avec le goût de l’entrepreneuriat.
Comptez 20 kE d’apport et de droit d’entrée pour un investissement global de 50 kE et un chiffre d’affaires estimés autour de 600 kE dès la 2e année. 7 % de royalties sont à reverser chaque année au franchiseur.
« Nous les formons au métier durant 15 jours, nous leur créons le site internet, avec les spécificités de leur région, et nous restons présents aussi souvent que nécessaire. »
Facile à financer ?
Un concept rodé qui a déjà fait ses preuves est-il facile à financer ?
Wilfrid Fantino, chargé de développement franchise à la Banque Populaire Méditerranée, donne des éléments de réponse : « Le maître-mot est anticiper. Anticiper le montant des travaux si le local doit être aménagé, le montant de l’apport, le recrutement si tout va vite, la saisonnalité du produit vendu… »
En général, toutes ces questions ont été vues avec le franchiseur.
Disons qu’avec 20 % d’apport (sur le montant total du projet), pour une franchise qui touche à l’alimentaire, la restauration rapide ou le service à la personne, ayant une bonne amplitude au niveau des horaires d’ouverture et un emplacement sensé, le banquier devrait vous ouvrir les portes de l’entrepreneuriat.

Photo A.F.
Ils aimeraient ouvrir leur 1er Club Café du département
Club café est un concept qui a fait ses preuves. 54 points de vente en France (10 succursales et 44 franchises), une quinzaine de personnes à la tête du réseau, plus de cent salariés et 25,3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024.
Sans aucun doute, le concept a trouvé son public. Nicolas Mouche, directeur du réseau, était bien en place au salon de la franchise installé à Mandelieu-La Napoule, car il aimerait bien ouvrir le premier Club Café des Alpes-Maritimes.
« La première ouverture s’est faite à Lille en 2004, emmenée par Mehdi Mousserati et moi-même. Aujourd’hui, nous sommes presque visibles partout en France, sauf ici. Nous avons bien un franchisé à Marseille, un autre à La Seyne-sur-Mer mais rien autour de Nice. »
Et le modèle cartonne. D’abord parce que l’offre sucrée (muffins faits sur place) et salées (toastés et salades également préparées sur place) fonctionne toute la journée, ensuite parce que « nous avons une bonne amplitude horaire. Oui, c’est du boulot mais si on a l’âme commerçante, c’est gagnant-gagnant. »
Engagement de tout le réseau
Nicolas Mouche est très attentif aux profils des futurs franchisés car il engage sa marque et la réputation de tout un réseau.
Depuis 2015, date de la première franchise, chaque dossier de franchisé est passé entre ses mains.
Pour ouvrir un Club Café, comptez 25 kE de droits d’entrée, 75 kE d’apport minimum pour un investissement moyen de 150.000 à 350.000 euros selon le format, et 6 % du chiffre d’affaires (royalties) à reverser au franchiseur chaque année.
Ensuite, après cinq semaines de formation, misez sur un chiffre d’affaires de 600 kE dès la 2e année.
Club Café table sur cent enseignes sur le territoire d’ici 2030.