L’avenir de Brandt en France s’assombrit davantage. Placée en redressement judiciaire en octobre dernier, cette marque centenaire de produits électroménagers peine à trouver un repreneur pour relancer son activité dans l’Hexagone.
« Aucune offre de reprise suffisamment finalisée », s’est alarmé jeudi le président de la région Centre-Val de Loire, François Bonneau, rapporte le Monde.
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Face au manque de candidats pour redonner vie à cette célèbre marque française, M. Bonneau et une dizaine d’élus de la région, ont saisi par écrit le Premier ministre français, Sébastien Lecornu. Ils l’ont appelé à « se saisir du dossier » pour trouver une « solution industrielle sérieuse ».
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« Nous demandons au Premier ministre un engagement absolu de l’État aux côtés des collectivités : soutien aux repreneurs sérieux, mobilisation de tous les outils possibles, sécurisation des parcours des salariés », ont-ils réclamé dans cette lettre transmise par la région Centre-Val de Loire.
L’enjeu est important : il s’agit de préserver les emplois sur deux sites de production Brandt en France qui sont particulièrement menacés de fermeture, faute de repreneurs. Le premier est situé à Saint-Jean-de-la-Ruelle, dans le département du Loiret, et le second près d’Orléans, et à Saint-Ouen, dans le Loir-et-Cher. En France, Brandt emploie 750 salariés. La marque appartient au groupe algérien Cevital depuis 2014.
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Dans leur lettre, le président de la région Centre-Val de Loire et les élus signataires demandent un report de la date de remise des offres qui était prévue pour vendredi à minuit. Une première audience sur l’avenir de Brandt est pour le moment prévue le 3 décembre au tribunal de Nanterre (région parisienne).