6.000 exemplaires de l’A320, l’avion le plus vendu au monde, ont été cloués au sol, vendredi soir, après l’annonce d’un problème logiciel. Ce samedi matin, les perturbations sont « très limitées », assure Aéroports de Paris. La compagnie Air France mise sur un « retour progressif à la normale ».
L’horizon se dégage pour Air France. Une partie de sa flotte a été clouée au sol, vendredi soir, à la demande du constructeur Airbus après la découverte d’un défaut de logiciel. 6.000 exemplaires de l’A320, l’avion moyen courrier le plus vendu au monde, sont concernés.
Mais les nouvelles sont plutôt rassurantes ce samedi matin. Des mises à jour du logiciel en question, lancées durant la nuit, vont permettre un « retour progressif à la normale » dans la journée, assure la compagnie tricolore en précisant qu’elle pourra* »transporter la quasi-intégralité des passagers »*.
À lire aussi
Seul le réseau intra-Caraïbes connaîtra encore quelques annulations, car les avions demandent une maintenance plus longue. Dans certains cas, Airbus recommande de changer une partie du système informatique de l’avion, nécessitant une immobilisation plus conséquente.
Une dizaine de vols annulés
Quelques annulations ont malgré tout été constatées, ce samedi matin, sur le tableau des départs de l’aéroport d’Orly et de Roissy – Charles de Gaulle. « Ces perturbations sont très limitées », indique Aéroports de Paris à l’Agence Radio France.
Ces annulations étaient plus nombreuses, vendredi soir, avec une dizaine de vols supprimés, impactant des centaines de passagers. « Des vols ont été annulés de manière préventive », mais les passagers vont être reconduits sur d’autres vols et « tous nos passagers arriveront à destination », assure Air France.
Une centaine d’Airbus A320 durablement indisponibles
Une centaine d’avions Airbus A320 dans le monde seront durablement indisponibles, le temps de remplacer un logiciel de commandes défaillant, indique ce samedi le ministre français des Transports Philippe Tabarot sur BFMTV. « D’après les dernières informations que je possède, mais Airbus pourra bien sûr et devra communiquer là-dessus, il semblerait qu’il y aurait beaucoup moins d’A320 qui seraient impactés plus durablement par le changement du logiciel », précise le ministre.
À lire aussi À lire aussi