L’histoire de la semaine.
Si vous n’avez pas vu la séquence, elle est magnifique. La foule est venue assister vendredi 21 novembre dernier au lancement des illuminations des Vitrines de Strasbourg – l’asso de commerçants porte l’éclairage et la cérémonie idoine, ça a son importance.
La maire Jeanne Barseghian (Écologistes), Gwen Bauer, président des Vitrines, Anne Sila, marraine de l’événement et d’autres ont lancé le compte à rebours. La main sur un beau buzzer rouge. Au moment de déclencher, le buzzer s’effondre sous la pression. Tout le monde se marre. Feux d’artifice, plan des lumières dans la ville , tout roule.
Peu après la Fédération Française de la Lose, qui célèbre autant qu’elle moque les défaites tricolores, s’empare du sujet pour “LOLer” sur les réseaux. Les haters sautent sur l’occasion : la municipalité et la maire prennent cher. Alors qu’ils n’y sont pour rien, ce sont les Vitrines qui étaient à la manœuvre. Et le vrai fail , ça aurait été que tout le reste foire.
Pour mémoire, c’était arrivé il y a quelques années à Roland Ries, au moment d’allumer le grand sapin, place Kléber – donc pile-poil la partie « Ville » des illuminations. La sono lâchait à répétition, il en avait jeté le micro par terre. Mais c’était au balbutiement des réseaux sociaux… (À l’époque où on se parlait sur Facebook comme si on était « entre nous », preuve qu’on n’avait rien compris au truc).
L’image de la semaine
Elle date du 15, OK, mais elle a pas mal tourné cette semaine. Et elle se passe vraiment de commentaire. Parce que même moi et mon mètre quatre vingt-dix, je fais pas le poids face aux 2,08 m de Ben Gregg.
L’autre histoire de la semaine
Patrice Schoepff, conseiller municipal délégué, (ex-) membre de la majorité, référent pour l’Esplanade, décrit son expérience d’élu de proximité comme « de la maltraitance ». Il l’a dit dans la presse, aux DNA et ailleurs. Barseghian n’a pas apprécié. Et lui a retiré ses délégations au terme d’un courrier bien salé. Où elle relève notamment que ses propos ne cadrent pas « avec la confiance réaffirmée lors de leurs derniers échanges ». Et la maire de pointer qu’en termes de timing, c’est bof, « à un moment où l’intérêt collectif devrait primer sur les calculs personnels ». Qu’a-t-il à y gagner me direz-vous ? Je ne sais pas, une place sur une (autre) liste ?
Les retours de la semaine
Jean-Louis Hoerlé (LR), maire de Bischheim avait annoncé en mars qu’on ne l’y reprendrait plus. Il aura 77 ans en mars prochain. Et le droit de se poser après « 42 années dans l’exécutif de la majorité municipale, comme premier adjoint d’André Klein-Mosser, puis, pendant deux mandats, en tant que maire », rappelle Sophie Weber dans le papier paru ce vendredi 28. Las ! il rempile. « Je pensais il y a un an que les gens pouvaient avoir besoin de changement, c’est plutôt l’inverse », estime-t-il. Verdict sur cette analyse en mars prochain.
Dans un tout autre genre, Patrick Arbogast, candidat dans la première circo du Bas-Rhin lors de la dernière législative annonce cette semaine qu’il portera haut les couleurs de l’Écologie au Centre aux municipales strasbourgeoises. Son projet prévoit notamment de faire de la ville « une communauté de villages » reposant notamment sur un esprit de coopération. Aussi au menu, un programme de végétalisation des bâtiments et de déploiement de potagers/panneaux solaires quand c’est possible et souhaité par les habitants. Patrick Arbogast a fait 0,98 % des exprimés au premier tour en 2024.
La citation de la semaine
« Une démarche en réponse à ceux qui nous qualifient de clientélistes », Halima Meneceur, co-listière de Florian Kobryn (tous deux LFI) à propos du Parlement citoyen organisé en début de semaine par les Insoumis pour nourrir et/ou affiner les propositions du candidat. Histoire de montrer que la campagne municipale ne se passe pas à Gaza. Même s’il a été lundi question de créer un « réseau de villes mondiales contre les leaders visés par un mandat d’arrêt international, comme Benyamin Netanyahou ». Pfiou.