Le corps carbonisé retrouvé vendredi dans le nord de marseille est celui d’un adolescent de 15 ans au casier judiciaire vierge, a-t-on appris ce samedi auprès du parquet de la deuxième ville de France, évoquant l’hypothèse « d’un meurtre lié au trafic de stupéfiants. »

« Le mode opératoire laisse penser qu’il s’agirait d’un meurtre lié au trafic de stupéfiants », a indiqué le parquet de Marseille. Ces dernières semaines, la deuxième ville de France, particulièrement touchée par des trafics de drogue et les guerres d’influence entre gangs rivaux, a été secouée par plusieurs homicides. Mais les autorités mettent en avant le recul ces trois dernières années des meurtres liés au narcotrafic.

Tué avant d’être brûlé

Le corps calciné avait été retrouvé vendredi matin dans le quartier des Arnavaux, dans le 14ème arrondissement de Marseille, une source policière rapportant la présence d’une douille à proximité. La victime, un jeune Marseillais, est un adolescent de 15 ans, au casier judiciaire vierge, a indiqué le parquet de Marseille, confirmant une information de BFMTV.

La victime a été tuée avant d’être brûlée, a précisé le parquet. L’adolescent « avait été signalisé dans une affaire de menaces dans laquelle il avait été mis hors de cause », d’après la même source. 

16 morts cette année

Selon un décompte de l’AFP, en ne tenant pas compte de ce nouvel homicide, 16 personnes ont perdu la vie dans des assassinats liés au trafic de drogue depuis le début de l’année dans les Bouches-du-Rhône.

Mercredi soir déjà, un jeune homme de 18 ans, connu des services de police, avait été abattu de quatre balles dans le dos près de la gare Saint-Charles, dans le centre de Marseille. 

Le 13 novembre, la mort de Mehdi Kessaci, 20 ans, le petit frère du militant écologiste et anti narcotrafic Amine Kessaci, a bouleversé Marseille. Plus de  000 personnes se sont rassemblées le 22 novembre sur les lieux du crime pour dire « stop » au narcotrafic qui gangrène la deuxième ville de France.