On ne va pas vous refaire un topo, depuis quelques années, le vélo explose dans les rues de la capitale, vous connaissez la chanson. Mais vous comprendrez donc aussi pourquoi il est essentiel d’en parler, et de donner de bons conseils face à une pratique de plus en plus importante, et surtout au cœur de tant de débats. Et comme on ne prétend pas avoir la solution au conflit interusagers de la voirie, on préfère rester dans notre domaine d’expertise, et proposer quelques conseils pour simplifier la vie des cyclistes qui resteraient fidèles à leur bicyclette malgré les conditions hivernales.
Être visible
Ça peut paraître évident, mais parfois, ça ne fait pas de mal d’enfoncer des portes ouvertes. Parce que le plus important à vélo, pour assurer la sécurité de tous, c’est de se faire voir. Et ça tombe bien, puisqu’il existe plein de solutions. Déjà, certaines qui sont dorénavant obligatoires, comme les catadioptres avant et arrière ainsi que sur les roues et les pédales, mais aussi les feux de position avant (blanc) et arrière (rouge). Déjà, si vous avez tout ça, c’est déjà pas mal. On peut éventuellement ajouter des feux stop sur un gilet ou un casque, ainsi que des clignotants. Mais attention à ne pas tomber non plus dans la surenchère, des feux qui clignotent de manière extrêmement violente et aveuglante à l’avant de votre vélo, ça peut déranger les autres usagers, et devenir dangereux !
Hier soir, coulée verte du sud parisien. Un duo enfant / adulte se déplaçant à vélo (avec une belle allure, j’ai eu du mal à les suivre 😁).
Le plus important dans cette situation : un bon éclairage pour voir et être vu, et des vêtements adaptés (dont des gants !). pic.twitter.com/ObNy3VAzRK
— Brice Perrin (@briceperrin) November 21, 2025
Être équipé
Une fois qu’on peut nous voir, on pense à soi. Pour cela, on s’équipe pour son bien-être ET pour sa sécurité. Concernant ce dernier, c’est assez facile, on n’hésite pas à porter un casque, et éventuellement à ajouter un gilet jaune ou des bracelets réfléchissants, surtout si l’on porte des vêtements sombres. Pour le confort maintenant, c’est bien simple. La nuit, en hiver, à Paris, il fait froid. Très froid. Alors on pense aux gants, au bonnet, à l’écharpe, à la cagoule… Bref, à tous ces petits éléments qui font qu’on sera plus à l’aise et donc à même de se concentrer sur ce qui se passe devant nous et non sur notre petit doigt de pied gauche qui menace de se décrocher à chaque coup de pédale tant il est congelé.
Paris + Vélo + La Nuit = Le mood il est bon pic.twitter.com/i2sRgz4pjO
— Adl⚡️🇩🇿 (@Adl_ledz) September 5, 2025
Être flexible
On le sait, faire du vélo la nuit, ce n’est évidemment pas la même chose que de pédaler en pleine journée. Alors pour éviter tous les tracas, on n’hésite pas à s’adapter. Pour ça, on pense à modifier son itinéraire par exemple, pour privilégier les grandes avenues éclairées aux petites ruelles sombres. De la même manière, on pense à revoir son allure, pour avoir le temps de réagir face à des dangers moins visibles, mais aussi car la chaussée a tendance à être plus glissante dès lors qu’elle est mouillée (pour cause de neige ou de pluie), ou recouverte de feuilles mortes (pour cause d’automne). Enfin, pour éviter les tracas, on tient nos proches au courant de notre itinéraire, de notre heure d’arrivée, etc.
Les déplacements à vélo à Paris continuent même dans le froid et l’obscurité de la nuit d’hiver. pic.twitter.com/oLiF64UEvb
— Emmanuel (@EmmanuelSPV) January 15, 2024
Être sobre
On a commencé ce top par une évidence, on termine par une autre, la boucle est bouclée. En effet, il y a quelques mois déjà, on vous faisait part de notre agacement face à la tendance grandissante à rentrer de soirée bourrés à vélo. Déjà que c’est un moment où la visibilité est réduite, la concentration des conducteurs peut-être pas au top, si en plus on ajoute le facteur alcool, alors là, plus rien ne va. Alors la nuit, et particulièrement en hiver, surtout, si on a un petit coup dans le nez, on n’hésite pas à opter pour le métro (s’il y en a encore), le noctilien, ou même un VTC ou un taxi. Au moins, il fait chaud, c’est confortable, et on ne risque pas de faire du mal aux autres ou à soi-même !
C’est beau Paris la nuit à vélo 🚴🏿🌙 pic.twitter.com/rHnwN5ksow
— Vélo du Marais 🇺🇦 (@Velodumarais) March 15, 2025