Si Grégory Doucet avait annoncé dès janvier 2023 qu’il serait candidat à sa propre succession à la Ville de Lyon, Bruno Bernard était resté mystérieux sur ses envies de briguer à nouveau la Métropole de Lyon en 2026.
Le président écologiste sortant est enfin sorti du bois ce dimanche. Dans une interview au Progrès, il se dit « candidat avec une équipe renouvelée pour une nouvelle étape ».
Là où Grégory Doucet repart avec les mêmes têtes qui composaient sa majorité depuis 2020, Bruno Bernard entend s’appuyer davantage sur « des acteurs du territoire, des acteurs de l’entreprise, du monde du sport, de la culture, des associations de lutte contre la pauvreté et des citoyens ». Sans oublier les anciens proches de Gérard Collomb, de David Kimelfeld à Roland Bernard ou Thierry Philip.
Bruno Bernard se revendique d’ailleurs de l’héritage de ses prédécesseurs : « On a modifié fortement les choses mais on n’a pas voulu casser ce qui avait été réalisé. Cette continuité est la force de notre territoire ».
Et demain ? « Ce nouveau mandat sera consacré à renforcer la qualité de vie, le lien social et le pouvoir d’achat des habitants », promet l’écologiste.
Face à lui, Bruno Bernard sait désormais qu’il devra affronter notamment Véronique Sarselli, maire LR de Sainte-Foy-lès-Lyon alliée à Jean-Michel Aulas. « Aujourd’hui il existe une bulle autour de Jean-Michel Aulas, un mythe. Et il faut venir maintenant dans la réalité des choses. Il faut comprendre quelle est la vision de cette alliance de la droite et des macronistes qui se contredisent en permanence sur beaucoup de sujets », attaque Bruno Bernard.
Pas de grands projets encore dévoilés par le président de la Métropole qui promet de s’attaquer à la crise du logement, de renforcer les services publics et de poursuivre l’adaptation du territoire au changement climatique.