Les discussions qui doivent se dérouler jusqu’au premier mars fixent le prix de beaucoup de produits vendus en grande surface.
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Publié le 30/11/2025 16:56
Mis à jour le 30/11/2025 17:12
Temps de lecture : 2min

Un supermarché U à Salbris (Loir-et-Cher) le 12 octobre 2025. (JEAN-MICHEL DELAGE / AFP)
Le prix du panier de courses est-il en train de se jouer ? La grande distribution et les fournisseurs agro-industriels ont annoncé, dimanche 30 novembre, la signature d’une charte commune dont l’objectif est d’apaiser leurs relations, habituellement très conflictuelles, à la veille du lancement de leurs négociations commerciales annuelles. Ce document, inédit mais non contraignant, vise notamment à mieux prendre en compte les spécificités des PME, édicter des règles de bonne conduite dans les négociations, valoriser les produits frais et promouvoir des engagements sur l’origine des produits.
« Dans un contexte de négociations tendues depuis plusieurs années, les organisations signataires ont engagé un dialogue structuré pour aboutir à un texte commun réunissant les attentes de l’ensemble de la filière », écrivent dans un communiqué la Fédération du commerce et de la distribution et cinq organisations d’industriels (Ania, Ilec, Feef, Pact’Alim et la Coopération agricole). La charte, initiée par le ministre du Commerce Serge Papin, « pose des principes destinés à instaurer un climat apaisé : échanges respectueux, rendez-vous mieux organisés, modalités adaptées et maintien d’un dialogue suivi tout au long du processus ».
Elle prévoit « un traitement différencié pour les PME », avec une fin des négociations entre distributeurs et fournisseurs « au plus tard le 15 janvier 2026 » les concernant. Le dernier axe de l’accord porte sur « la valorisation des produits frais et la poursuite des démarches visant à favoriser l’information du consommateur, notamment en matière d’origine des produits ».
Les négociations prévues de lundi au 1er mars permettent de fixer les prix et les conditions (modalité de livraison, calendrier promotionnel…) auxquelles les grandes surfaces s’approvisionnent auprès des fabricants. Elles déterminent in fine les tarifs en rayon, uniquement pour les produits de grandes marques et non ceux des marques des supermarchés, qui pèsent plus du tiers des ventes.