Le souverain pontife vient comme chef d’État et pasteur. Il rencontre les autorités politiques et religieuses, exhorte à la paix et à la fraternité. Mais il ne peut que pratiquer la diplomatie du symbole.
Quelle signification revêt la présence du pape Léon XIV en Turquie et au Liban, au cœur d’une région du monde déchirée par les tensions et la guerre ? Si les puissances locales et internationales ne parviennent pas à instaurer une solution, alors quel poids pourrait avoir l’homme en blanc, fort de son seul sourire et de sa foi ?
Bien sûr, le souverain pontife vient comme chef d’État et pasteur. Il rencontre les autorités politiques et religieuses, exhorte à la paix et à la fraternité. Il visite et raffermit les communautés chrétiennes, dont l’activité (sociale, éducative et sanitaire) dans ces pays excède souvent leur poids numérique.
Mais convenons qu’il ne peut que pratiquer la diplomatie du symbole. Elle n’est pas insignifiante pour autant. Il l’a résumée d’un mot, en Turquie, en parlant d’une « voie de la petitesse ». Cette formule a été parfaitement comprise, dans un pays où les chrétiens ne représentent plus qu’une part infime de la population, comme au Liban, où leur…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 57% à découvrir.
Black Friday : derniers jours
-70% sur l’abonnement numérique
Déjà abonné ?
Connectez-vous