Ce qu’on n’avait pas imaginé, c’est que cela serait aussi épuisant ». Pendant un mois, les caméras d’Alexis Bercegeay et de Sébastien Courbet ont suivi « L’Hexagonale », ce projet un peu fou de traverser la France en empruntant le tracé du Tour de 1924. Un siècle après, six cyclistes ont avalé 5425 kilomètres et digéré 52 000 mètres de dénivelé selon le rythme des pionniers : une journée de pédalage, une journée de repos.

« Titanesque »

Ce projet émane de Pierre Ferré, un kiné du Sud-Ouest, friand de sport et de défis pour le pratiquer.  Celui-ci était titanesque », admet le Nantais Alexis Bercegeay, issu du court-métrage. Dans la roue des forçats de la route, il a capté des arrivées au bout de la nuit, des scènes de partage et de dépassement de soi. En longeant les contours de l’Hexagone, le film d’1h30 fait des paysages une autre personne de cette odyssée. Elle a été lancée pour sensibiliser le grand public aux maladies masculines, du cancer de la prostate à la dépression.  Tout part d’une bande de copains. Ce projet nous tient à cœur et on veut lui donner de la visibilité. 

Il est projeté ce lundi soir, à 20h, au cinéma UGC de Nantes.