Il y a les heureux et les malheureux dans le football. Ce dimanche soir, l’OL est très heureux. Après une belle victoire en Ligue Europa jeudi, les Gones ont récidivé face au FC Nantes ce dimanche. Après quatre matches sans victoire en championnat, les Lyonnais ont renoué avec le succès d’une belle manière avec notamment un doublé de Martin Satriano. Et même si le contenu a été satisfaisant pour les hommes de Paulo Fonseca, dans une ambiance festive avec les 75 ans du club, ces derniers ont été bien aidés par l’expulsion de Junior Mwanga juste avant la pause. Fautif, le natif de Lyon a écopé d’un carton rouge pour un pied haut qui a effleuré le visage d’Hans Hateboer.
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Une décision qui a été prise avec l’aide de la VAR et qui provoque visiblement l’ire de Waldemar Kita. Présent en zone mixte, le président des Canaris n’a pas épargné Abdelatif Kherradji, l’arbitre de la rencontre, qu’il a comparé à un kangourou devant les journalistes : «aujourd’hui, je suis tout à fait d’accord qu’il fallait aller voir la vidéo grâce à la VAR, mais le dernier mot appartient à l’arbitre. Quand l’arbitre fait la navette, le kangourou, une fois « oui », une fois « non », ça pose un problème de personnalité et de formation. Je suis désolé. Je ne suis pas le seul à avoir des remarques qui ne sont pas forcément très gentilles sur l’arbitrage. Mais il y a un problème, on ne comprend pas. Il n’y avait pas carton rouge (pour Junior Mwanga, ndlr) sur une faute au milieu de terrain sans enjeu… et puis on marque un but plus tard (refusé à la 86e minute), et on revient sur une faute cinq minutes après. Ce n’est pas sérieux tout ça. C’est un manque de professionnalisme. Et nous, on n’a qu’à la fermer, payer, sans rien pouvoir dire.»
Waldemar Kita se demande où va l’arbitrage français
Visiblement très remonté, l’homme d’affaires de 72 ans a remis une pièce dans le distributeur et s’est offert une autre diatribe assassine sur l’arbitrage en France : «on a vu hier une autre action lors de Monaco-PSG, où le garçon (Lucas Chevalier, ndlr) aurait pu avoir la jambe cassée. Le joueur adverse n’a eu qu’un carton jaune. Le gardien s’est expliqué en disant qu’il aurait pu être contraint d’arrêter sa carrière, mais tout va bien. L’arbitre a pris cette décision, d’accord, mais la VAR n’a même pas demandé de revenir voir les images. Je suis à la place de Paris, je deviens fou. Quand j’en discute avec des gens de Lyon ou Lille, je vois que je ne suis pas le seul à crier au scandale. Je crois qu’à un certain moment, il va falloir remettre les choses à gérer. Je ne parle pas qu’au nom du FC Nantes. L’arbitrage va devoir devenir plus professionnel. On va où là ? C’est une remarque qui se répète tous les matches. Il faut des règles claires et nettes. Les réunions ne servent à rien parce qu’on vous montre à chaque fois que c’est vous le problème. On comprend qu’il y a des erreurs, mais certaines sautent aux yeux.»
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Ce n’est pas la première fois cette saison qu’un tel discours acerbe contre l’arbitrage émane de grands acteurs du football français. En effet, plusieurs dirigeants n’hésitent pas à monter au créneau pour afficher leur mécontentement contre un corps arbitral qu’ils ne critiquent pas pour leurs erreurs mais plus pour leur incapacité à se remettre en question. Ce point avait d’ailleurs été abordé par l’OL après la défaite contre le PSG en début de mois mais également par le LOSC et Olivier Létang depuis de nombreux mois. Et même si le dialogue est actif entre l’arbitrage français et les clubs, la gronde continue de se faire entendre et des scandales d’arbitrage sont au cœur des débats chaque week-end. Une situation inquiétante qui a l’air de s’aggraver chaque semaine…
Pub. le 01/12/2025 00:53
– MAJ le 01/12/2025 00:58