Le Stade toulousain a passé une excellente soirée samedi. En plus d’une victoire 48 à 24 contre le Racing 92, le club de rugby a surtout savouré le grand retour d’Antoine Dupont neuf mois après sa blessure au genou.
En s’imposant aisément à Ernest-Wallon, les Rouge et noir ont décroché un quatrième succès d’affilée et conforté leur première place en Top 14. S’ils ont l’habitude d’engranger les victoires, ils l’ont donc fait cette fois en offrant un retour gagnant à leur demi de mêlée vedette.
Objectif rempli pour Antoine Dupont
L’attente paraissait interminable pour les supporters toulousains, privés de leur joyau depuis une rupture des ligaments croisés du genou droit le 8 mars dernier à Dublin durant le Tournoi des six nations. Sous les couleurs toulousaines, Antoine Dupont n’était plus apparu depuis janvier dernier, en Champions Cup, et même depuis octobre 2024 en Top 14.
L’objectif d’un retour fin novembre, fixé en début de convalescence, a été tenu, et Dupont a renfilé son costume de joueur de rugby à la 50e, en remplaçant Paul Graou, N.9 des triples champions de France en titre en son absence. D’abord sobre, il a très vite repris ses habitudes de maestro du rugby français, avec une chevauchée déroutante par ici, un ballon parfait distillé au pied pour Matthis Lebel par là.
Pita Ahki, l’autre star de la soirée
« J’ai encore un peu de boulot mais les sensations sont bonnes », a-t-il affirmé au micro de Canal+ après le match. « Le système n’a pas bougé, les automatismes sont très bien revenus, il fallait juste que je retrouve mes qualités athlétiques et ça va de mieux en mieux », a ajouté le demi de mêlée.
Autre star de la soirée pour sa dernière dans la Ville rose, le centre Pita Ahki a profité d’au moins autant d’ovations qu’il n’a glané de titre en rouge et noir. Cinq fois champion de France, deux fois d’Europe, cette « légende du club » selon les mots de son entraîneur Ugo Mola, a fait des adieux réussis à Ernest-Wallon, avant de rentrer en Nouvelle-Zélande pour des raisons familiales. Honoré avant, pendant, et après le match par le club, ses coéquipiers et le public, il a, à l’image de sa personnalité, fait preuve de pudeur, s’amusant même à tenter une transformation, sans réussite.