Dans le contexte particulièrement tendu autour de la question du narcotrafic depuis l’assassinat de Mehdi Kessaci, frère du militant écologiste et lanceur d’alerte Amine Kessaci, le tribunal correctionnel de Marseille n’a pas fait dans la demi-mesure au moment de juger un tentaculaire trafic de drogue installé à la cité des Rosiers (14e), et son « service » de blanchiment, une organisation basée dans la région parisienne.

Au total, ce sont des peines d’un peu plus de 63 années de détention et 1,46 million d’euros (entre les amendes et les saisies d’argent liquide), qui ont été distribuées ce matin aux 17 prévenus (un suspect a été relaxé) condamnés pour la participation active à ce réseau à double ressort, qui brassait entre 15 000 et 30 000 euros par jour.