Il s’en est passé du temps depuis qu’Amaya, adolescente, bricolait des petits bijoux dans le garage familial. Un quart de siècle plus tard, la marque L’Atelier d’Amaya est devenue une référence dans les bijoux fantaisie. L’entreprise familiale est maintenant dirigée par Amaya de Gorostarzu, qui est présidente, et sa mère, Laure de Gorostarzu, directrice générale de l’entreprise. « Déjà enfant, Amaya était très manuelle et créative. Elle avait aussi le sens du commerce », remarque Laure de Gorostarzu.
Une success story à la bordelaise qui a su s’ancrer dans le marché hexagonal. « On a tout fait avec du bon sens, sourit Amaya de Gorostarzu. On a développé une marque authentique avec une histoire à laquelle les clients ont adhéré. »
Sur les marchés
Les bijoux, c’est sa passion. Dès son adolescence, Amaya a commencé à créer à partir d’anciennes pièces qu’elle défaisait, récupérant pierres et pendentifs pour les réinventer. « J’adorais les marques Gas et Réminiscence », se souvient-elle. Après une licence de droit, elle suit l’EM Lyon Business School, tout en poursuivant ses créations en parallèle. Avant même l’obtention de son diplôme, alors qu’elle a constaté l’engouement pour ses bijoux sur les marchés du Cap-Ferret et de Hossegor, elle ouvre une première boutique-atelier en 2009. Amaya a alors tout juste 21 ans. Sa mère, Laure, qui travaillait chez EDF, quitte l’entreprise et participe de plus en plus à l’activité développée par sa fille.
À la fin des études d’Amaya, mère et fille décident de s’associer pour lancer la marque « de manière plus professionnelle », comme témoigne Laure. Elles commencent à créer des collections, trouvent leurs matières premières dans les vide-greniers, les brocantes, à la Droguerie ou lors de leurs voyages. « Aujourd’hui encore, j’adore chiner des bijoux vintage, dans un style rock, rétro ou bohème, note Amaya de Gorostarzu. C’est une véritable source d’inspiration. » Grâce à une fourchette de prix abordables et un large choix, L’Atelier d’Amaya rassemble une clientèle diversifiée, dont 20 % d’hommes.
La marque a fait des personnalisations de bijoux sa marque de fabrique. © D. R.
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