La grande distribution et les fournisseurs agro-industriels ont annoncé ce dimanche la signature d’une charte. Ce document inédit mais non contraignant, vise notamment à mieux prendre en compte les spécificités des PME et promouvoir des engagements sur l’origine des produits.
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Publié le 01/12/2025 08:06
Temps de lecture : 1min

La charte entre supermarchés et fournisseurs vise notamment à valoriser les produits frais et promouvoir des engagements sur l’origine des produits. (Richard Villalon / MAXPPP)
« Le principe d’une charte, c’est de fixer une direction et j’en suis très heureux », explique sur franceinfo Léonard Prunier, président de la Fédération des entreprises et des entrepreneurs de France (Feef) Dimanche 30 novembre, à la veille du début des négociations commerciales annuelles entre la grande distribution et les fournisseurs agro-industriels, une charte a été signée afin d’apaiser les relations. Celle-ci prévoit notamment une attention particulière portée aux PME. « C’est la première fois que toutes les fédérations reconnaissent qu’on doit traiter différemment les entreprises du territoire des grands groupes internationaux », souligne Léonard Prunier. C’est une véritable avancée ».
Grâce à cette charte, les négociations commerciales se termineront le 15 janvier pour les PME, et non pas le 1er mars, date de fin officielle de ces négociations. « Les choses étaient trop longues » selon le président de la Feef. Quand vous êtes dirigeant d’une entreprise du territoire, pendant 3 mois, vous avez le stress de savoir si vous allez conclure un accord au juste prix donc vous bloquez vos investissements et vous bloquez vos créations d’emplois », explique ce fournisseur en charcuterie.
Malgré tout, pour Léonard Prunier, cette charte, qui était « nécessaire », n’est « pas suffisante ». « C’est un premier pas fondamental », reconnait-il, mais « on a besoin d’une réforme législative, ce qu’on appelle, nous, ‘la négociation annuelle avec tarifs révisables’ pour rendre les choses plus fluides ». Le système « doit changer », assure le président de la Feef qui précise également que ces négociations ne peuvent pas aboutir à « une baisse de prix de vente au distributeur », car un tiers « de nos entreprises est déficitaire », déplore-t-il.