Lundi 1er décembre, les élus communistes de la Ville de Bordeaux et de la section de Bordeaux du PCF ont dénoncé la tenue de cet événement qui « s’inscrit dans le projet politique de son créateur et financeur, le milliardaire d’extrême droite et exilé fiscal, Pierre-Édouard Stérin » et qui vise à « étendre l’influence de l’extrême droite et ses conceptions les plus rétrogrades, sous couvert d’événements caritatifs ou de promotion des traditions ». Dans son communiqué, le Parti communiste alerte « les participants ou associations bénéficiaires sur le véritable objectif de cet événement » et les appelle à « ne pas y participer pour ne pas être instrumentalisé ». « Si Monsieur Stérin veut contribuer à financer le bien commun, qu’il commence par payer ses impôts en France », conclut le mouvement.
Demande d’annulation
De son côté, Nordine Raymond, candidat pour les prochaines élections municipales à Bordeaux pour La France insoumise, dénonce « une tentative d’implantation de l’idéologie réactionnaire de ce milliardaire sur nos terres bordelaises » pour lui permettre de « renforcer son réseau local ». Par le biais d’un communiqué, LFI appelle le maire de Bordeaux Pierre Hurmic à « prendre ses responsabilités en exigeant l’annulation de la location du Grand Palais par la Chambre du commerce et d’industrie pour cet événement ». « La tenue de cette soirée est une honte pour notre ville et un danger pour notre pays, notre démocratie, notre République », conclut le mouvement.
Dans un communiqué publié le vendredi 21 novembre, le PS de Gironde avait déjà appelé « les associations, entreprises et institutions invitées à ne pas se laisser instrumentaliser » : « Prendre part à la Nuit du bien commun, c’est offrir une caution à une entreprise idéologique qui cherche à banaliser l’extrême droite et à fracturer notre société. » « C’est ce réseau idéologique, et non une prétendue soirée philanthropique, que la Nuit du bien commun contribue à légitimer », avait expliqué le PS de Gironde.