C’est une exposition qui propose un voyage au fil des saisons et des événements culturels qui ponctuent l’année à Nice. De la langue à la gastronomie, des fêtes populaires aux arts de la scène, la ville a su forger une identité forte, nourrie par son histoire et enrichie par ses habitants.
Jusqu’au 1er mars 2026, la Villa Masséna accueille l’exposition « Nice, son passé a de l’avenir », un hommage vibrant aux traditions, savoir-faire et coutumes qui façonnent l’âme de la cité.
Le passé de la capitale de la Côte d’azur s’expose. Des joyaux de la culture locale transmis de génération en génération et entretenus par des associations comme la Ciamada Nissarda, centenaire et fil rouge de l’exposition. Mais cette mémoire est tout sauf figée, tout évolue.
Le carnaval de Nice par exemple ne serait pas ce qu’il est sans sa célèbre bataille de fleurs, imaginée il y a près de 100 ans par un certain Alphonse Karr, romancier et journaliste.
Une exposition à Nice sur le patrimoine, les traditions et leur vie aujourd’hui
Jean-Pierre Barbero, directeur de la Villa Masséna : « On se lève, on a une idée, on essaie de la partager, on essaie de la vendre et cette idée ça va modifier l’économie. Cela va faire de la publicité et donc d’un seul coup les gens vont la prendre, elle va devenir une coutume et puis avec le temps, avec les générations, ça va s’inscrire dans l’identité, ça devient une tradition. »
Nice, carrefour de culture, lieu de villégiature, la ville brasse les influences et s’adapte à tout, même à la musique noire américaine.
« Le jazz, une musique qui n’est pas niçoise, mais qui est adoptée par les habitants dans un contexte international. C’est ça la tradition, c’est d’essayer de qu’avec le temps, on intègre des cultures, on intègre une musique, une façon de cuisiner, mais on ne meurt pas, on ne perd pas ce que nous sommes » précise Jean-Pierre Barbero.
Plus qu’un simple témoignage du passé, ces traditions constituent un véritable pont vers l’avenir où modernité et identité continuent de s’entrelacer. En mettant en perspective le passé et le présent, cette exposition invite le visiteur à réfléchir : comment ces traditions se projettent-elles dans le futur ?
Du théâtre en nissart, au foot, à la socca à la fête des mai, tout y passe. L’identité niçoise est plurielle et c’est tant mieux.
Jusqu’au dimanche 1 mars 2026 au Musée Massena, à Nice forcément !
Rédigé avec Daniel Gerner.