Cette augmentation ne touchera pas les contrats à prix fixe, mais concernera notamment les clients d’EDF et d’Engie.
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Publié le 01/12/2025 18:21
Mis à jour le 01/12/2025 21:34
Temps de lecture : 2min

Illustration facture d’électricité. (RICHARD VILLALON / MAXPPP)
Les factures de gaz et d’électricité vont augmenter d’une cinquantaine d’euros par an à partir du 1er janvier 2026 pour le consommateur, en réaction à l’évolution du dispositif des « certificats d’économies d’énergie » (CEE), a appris France Inter lundi 1er décembre auprès de sources proches du dossier. Cette hausse sera présente chez EDF, chez les fournisseurs alternatifs, mais aussi chez Engie qui a d’ores et déjà annoncé des hausses, selon les informations de France Inter recueillies auprès de ces mêmes sources.
À noter que cette augmentation ne touchera pas les contrats à prix fixe et ne concerne que les particuliers. Les fournisseurs peuvent répercuter cette hausse, mais ne sont pas obligés de le faire. Tout dépendra de leur stratégie commerciale.
Les CEE sont un dispositif créé en 2005. Ils reposent sur le principe du pollueur-payeur et obligent les fournisseurs d’énergie à financer des actions de réduction de la consommation d’énergie et d’amélioration de l’efficacité énergétique, comme des aides à l’isolation pour les logements les plus modestes. Cette obligation est revue à la hausse par le gouvernement à compter du 1er janvier.
L’UFC-Que Choisir appelle, elle, à plafonner ces hausses tarifaires. L’association de défense des consommateurs critique l’opacité et appelle donc à plus de transparence dans la répercussion des CEE sur la facture énergétique des foyers. « Ça relève vraiment de la stratégie commerciale des fournisseurs de voir comment est-ce qu’ils répercutent ça », réagit sur France Inter Clarisse Berger, spécialiste des CEE à l’UFC-Que Choisir. « Il n’y a pas de ligne CEE sur les factures (des clients), donc c’est compliqué de voir » cette répercussion « sur une période, même sur une année », dénonce-t-elle.
Concernant les carburants, dont le prix à la pompe va augmenter de 4 à 6 centimes par litre dès le 1er janvier pour la même raison, le ministère de l’Économie appelle les compagnies pétrolières à la responsabilité dans la répercussion de ces augmentations, mais aussi dans la communication sur ce sujet, a appris France Inter auprès de Bercy. « Depuis quelques jours, plusieurs contre-vérités circulent sur les certificats d’économies d’énergie (CEE). Elles émanent d’abord de certains acteurs pétroliers qui cherchent à faire oublier leurs propres responsabilités dans l’évolution des prix », rappelle le ministère de la Transition écologique, dans un communiqué transmis à France Inter.