Cette éruption solaire, survenue ce week-end, pourrait entraîner un risque de tempête géomagnétique de classe G3 et la possibilité d’observer des aurores boréales dans l’hémisphère nord.
Une éruption solaire majeure survenue dimanche pourrait illuminer le ciel nocturne de certaines régions de l’hémisphère nord dans les jours à venir, probablement dans la nuit de mercredi à jeudi, avec de possibles aurores boréales. Classée X1.9 par la Nasa, cette explosion s’est produite au niveau d’un groupe de taches solaires récemment apparues sur le limbe du Soleil, considéré comme l’un des plus imposants de la décennie.
Selon le Solar Dynamics Observatory de la Nasa, le phénomène a brièvement perturbé les communications radio en Australie et dans certaines parties de l’Asie du Sud-Est. L’éruption a également été accompagnée d’une éjection de masse coronale (CME), un nuage de particules et de champs magnétiques qui, lorsqu’il frappe la Terre, peut déclencher des tempêtes géomagnétiques et altérer les satellites, les réseaux électriques et les systèmes de navigation.
Tempête géomagnétique
La NOAA – l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique – a émis une alerte de tempête géomagnétique pour la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 décembre, prévoyant un impact pouvant atteindre la classe G3, jugée «forte» par les experts. Si les conditions sont favorables, ces perturbations pourraient rendre visibles des aurores boréales jusqu’à des latitudes plus basses que d’habitude, dans l’hémisphère nord.
L’éclat du phénomène dépendra toutefois de l’orientation exacte de l’éjection solaire et de la météo locale, qui pourrait limiter la visibilité. Les prévisionnistes restent attentifs à ce groupe de taches solaires, baptisé AR4299, dont l’activité pourrait générer d’autres éruptions dans les semaines à venir.